Le procureur de la République a prononcé son réquisitoire ce 5 février 2025 dans l'affaire de l'attaque du 2e Bataillon Projectable d'Abobo. Il requiert 20 ans de prison ferme contre Damana Pickass et les autres accusés.
L'affaire remonte à la nuit du 20 au 21 avril 2021. Le camp militaire d'Abobo avait subi une attaque armée, causant la mort de trois personnes et faisant un blessé parmi les forces de défense.
L'affaire remonte à la nuit du 20 au 21 avril 2021. Le camp militaire d'Abobo avait subi une attaque armée, causant la mort de trois personnes et faisant un blessé parmi les forces de défense.
Le réquisitoire du procureur
Le ministère public réclame une peine de 20 ans de prison ferme assortie d'une amende de 10 millions FCFA. Cette requête concerne l'ensemble des accusés, dont Damana Pickass, secrétaire général du PPA-CI.
Les investigations ont conduit à l'interpellation de 33 personnes. L'enquête a révélé l'implication présumée de combattants ivoiriens et libériens dans cette opération contre le camp militaire.
Les investigations ont conduit à l'interpellation de 33 personnes. L'enquête a révélé l'implication présumée de combattants ivoiriens et libériens dans cette opération contre le camp militaire.
Chronologie judiciaire
Damana Pickass et Ikpo Lagui, fédéral de la Jeunesse Front Populaire Ivoirien, ont été inculpés le 24 février 2023. Les deux hommes avaient été placés sous contrôle judiciaire et laissés en liberté provisoire.
L'attaque s'était déroulée vers 1h du matin à la base militaire de N'Dotré. Les assaillants, lourdement armés, avaient ouvert le feu sur les postes de garde, provoquant une riposte des militaires en faction.
Cette attaque s'inscrivait dans une série d'incidents sécuritaires. Trois semaines auparavant, deux attaques avaient déjà visé les forces de sécurité ivoiriennes dans le nord du pays.
L'attaque s'était déroulée vers 1h du matin à la base militaire de N'Dotré. Les assaillants, lourdement armés, avaient ouvert le feu sur les postes de garde, provoquant une riposte des militaires en faction.
Cette attaque s'inscrivait dans une série d'incidents sécuritaires. Trois semaines auparavant, deux attaques avaient déjà visé les forces de sécurité ivoiriennes dans le nord du pays.
