Les Forces Armées de Côte d'Ivoire (FACI) ont formellement démenti les accusations portées par le général Abdourahamane Tchiani, chef de la junte nigérienne. Dans un communiqué daté du 28 décembre 2024, le général de Corps d'Armée Lassina Doumbia répond aux allégations diffusées par la télévision d'État nigérienne.
Le chef de la junte nigérienne avait accusé l'armée ivoirienne de former des "irrédentistes nigériens" dans le but présumé de déstabiliser le pouvoir issu du coup d'État du 26 juillet 2023.
Le chef de la junte nigérienne avait accusé l'armée ivoirienne de former des "irrédentistes nigériens" dans le but présumé de déstabiliser le pouvoir issu du coup d'État du 26 juillet 2023.
Le démenti formel
"Les Forces Armées de Côte d'Ivoire s'inscrivent en faux contre ces graves accusations proférées, sans aucun début de preuve par le Chef de la junte au Niger", précise le communiqué du général Doumbia. L'armée ivoirienne souligne son engagement exclusif dans la défense et la sécurité nationale.
Le Chef d'État-Major rappelle la "longue tradition de coopération" des FACI avec les pays de la sous-région et réaffirme leur engagement pour la paix et la stabilité régionale.
Le Chef d'État-Major rappelle la "longue tradition de coopération" des FACI avec les pays de la sous-région et réaffirme leur engagement pour la paix et la stabilité régionale.
Une réponse diplomatique
Face à ces accusations, les autorités militaires ivoiriennes adoptent une posture mesurée. Le communiqué invite les autorités nigériennes à "se focaliser sur leurs objectifs sécuritaires qui, malheureusement, sont, pour l'heure, loin d'être atteints."
Cette réponse s'inscrit dans un contexte régional tendu, marqué par les défis sécuritaires et les changements anticonstitutionnels dans plusieurs pays de la sous-région.
Cette réponse s'inscrit dans un contexte régional tendu, marqué par les défis sécuritaires et les changements anticonstitutionnels dans plusieurs pays de la sous-région.