Dans une communication détaillée, le procureur de la République dévoile des informations cruciales sur l'organisation de l'attaque du bataillon d'Abobo et les troubles post-électoraux. Ces révélations mettent en lumière un réseau complexe impliquant des acteurs politiques, des mercenaires et une prophétesse.
Les déclarations du magistrat apportent un éclairage nouveau sur l'ampleur des projets de déstabilisation et leurs ramifications internationales.
Les déclarations du magistrat apportent un éclairage nouveau sur l'ampleur des projets de déstabilisation et leurs ramifications internationales.
Le réseau dévoilé
Le procureur révèle l'existence d'un système élaboré de coordination. Au cœur de ce dispositif, Damana Adia alias Pickass aurait mis en place une chaîne de commandement précise. "Selon le mode opératoire mis en place, EGNY ne devait plus être en contact avec DAMANA Adia mais plutôt avec KAKRI, à qui il devait rendre compte et recevoir la suite des instructions", précise le magistrat.
Une figure inattendue émerge dans ces révélations : la prophétesse GNINIMPLOU Joséphine, basée au Libéria, qui aurait joué un rôle central dans le recrutement et la préparation mystique des combattants.
Une figure inattendue émerge dans ces révélations : la prophétesse GNINIMPLOU Joséphine, basée au Libéria, qui aurait joué un rôle central dans le recrutement et la préparation mystique des combattants.
L'organisation des attaques
Le procureur dévoile l'ampleur du projet initial : des attaques simultanées devaient viser plusieurs camps militaires à travers le pays. Les sites ciblés incluaient Daloa, Gagnoa, San Pédro, Abengourou, Yamoussoukro et Dabou. "L'attaque du 2ème Bataillon projetable d'Abobo s'inscrivait dans ce schéma", souligne le magistrat.
Les investigations ont révélé la présence d'un contrat de combat d'une valeur de 106.000 francs CFA et une somme de 500.000 dollars US destinée aux mercenaires. Des documents saisis, dont un passeport libérien et une carte nationale d'identité libérienne, confirment la dimension internationale de l'opération.
Dans l'affaire Koua Justin, le procureur révèle que l'accusé a reconnu être l'auteur des appels à la violence. Les enregistrements audio, que la défense tentait d'écarter, ont joué un rôle déterminant. "Il était présent aux différentes réunions, dont l'objet était la déstabilisation du régime en place, en sa qualité de président de la jeunesse du FPI de Yopougon", précise le magistrat.
Le procureur dévoile également le rôle de Lagui Ikpo, qui "faisait partie de ceux qui avaient défini les bases de la collaboration entre les groupes subversifs, le tout, sous la préparation mystique de la prophétesse GNINIMPLOU Joséphine".
Ces révélations du procureur éclairent d'un jour nouveau la complexité des deux affaires. Elles démontrent l'existence d'une organisation structurée, avec des ramifications internationales et des moyens financiers conséquents. Ces éléments ont pesé dans la décision du tribunal de prononcer des peines significatives, tout en restant en deçà des réquisitions initiales du Ministère public.
Les investigations ont révélé la présence d'un contrat de combat d'une valeur de 106.000 francs CFA et une somme de 500.000 dollars US destinée aux mercenaires. Des documents saisis, dont un passeport libérien et une carte nationale d'identité libérienne, confirment la dimension internationale de l'opération.
Dans l'affaire Koua Justin, le procureur révèle que l'accusé a reconnu être l'auteur des appels à la violence. Les enregistrements audio, que la défense tentait d'écarter, ont joué un rôle déterminant. "Il était présent aux différentes réunions, dont l'objet était la déstabilisation du régime en place, en sa qualité de président de la jeunesse du FPI de Yopougon", précise le magistrat.
Le procureur dévoile également le rôle de Lagui Ikpo, qui "faisait partie de ceux qui avaient défini les bases de la collaboration entre les groupes subversifs, le tout, sous la préparation mystique de la prophétesse GNINIMPLOU Joséphine".
Ces révélations du procureur éclairent d'un jour nouveau la complexité des deux affaires. Elles démontrent l'existence d'une organisation structurée, avec des ramifications internationales et des moyens financiers conséquents. Ces éléments ont pesé dans la décision du tribunal de prononcer des peines significatives, tout en restant en deçà des réquisitions initiales du Ministère public.