Pascal Affi N'Guessan délivre un message direct au président Alassane Ouattara. "Je voudrais dire solennellement à M. Ouattara de ne pas écouter les appels pour un quatrième mandat. S'il avait l'intention, il faut qu'il renonce", déclare le président du FPI devant les militants réunis à Yamoussoukro. Le discours intervient alors que plusieurs cadres du RHDP multiplient les appels pour une nouvelle candidature du chef de l'État en 2025.
L'ancien Premier ministre identifie trois catégories de personnes qui poussent le président vers un quatrième mandat : "les hypocrites, les suivistes, et ceux qui n'existent que par Ouattara". Il qualifie ces derniers de "griots de luxe qui célèbrent à grands cris pour bien se faire voir et en tirer avantage".
L'ancien Premier ministre identifie trois catégories de personnes qui poussent le président vers un quatrième mandat : "les hypocrites, les suivistes, et ceux qui n'existent que par Ouattara". Il qualifie ces derniers de "griots de luxe qui célèbrent à grands cris pour bien se faire voir et en tirer avantage".
Les risques d'une nouvelle candidature
Le président du FPI met en garde contre les conséquences d'une nouvelle candidature. "Si en 2020, le troisième mandat était illégal, comment en 2025, le quatrième mandat va être légal ?", interroge Affi N'Guessan. Il prévient que "aux adversaires de 2023 vont s'ajouter ceux qui pensent que quatre mandats, c'est trop".
L'opposition demande au président "d'écouter les Ivoiriens, la société civile, les hommes d'église, les artistes et la communauté internationale" plutôt que son entourage. "Il faut comprendre qu'il y a un temps pour tout et que pour lui est venu le temps de la retraite", affirme le leader du FPI.
L'opposition demande au président "d'écouter les Ivoiriens, la société civile, les hommes d'église, les artistes et la communauté internationale" plutôt que son entourage. "Il faut comprendre qu'il y a un temps pour tout et que pour lui est venu le temps de la retraite", affirme le leader du FPI.
La métaphore du théâtre politique
Affi N'Guessan développe sa comparaison entre politique et théâtre. "La politique c'est comme une pièce de théâtre. Ce n'est pas la manière d'entrer qui est fondamentale, c'est la sortie", explique-t-il. Il insiste sur l'importance de "savoir sortir de scène" et de partir "sous les applaudissements plutôt que sous les huées".
Le président du FPI souligne que cette réflexion sur la sortie devrait guider chaque action politique. "Chaque homme politique qui entre en scène a cette équation à résoudre en permanence. Quand il structure son discours, c'est 'comment je vais finir pour recueillir les applaudissements'", détaille-t-il.
Le président du FPI souligne que cette réflexion sur la sortie devrait guider chaque action politique. "Chaque homme politique qui entre en scène a cette équation à résoudre en permanence. Quand il structure son discours, c'est 'comment je vais finir pour recueillir les applaudissements'", détaille-t-il.
L'audit de la liste électorale
Au-delà de la question du quatrième mandat, Affi N'Guessan réclame un audit de la liste électorale. Il dénonce "des vidéos montrant des fraudes" et cite des anomalies : "531 électeurs qui revendiquent une même maman" et "un père qui aurait engendré 534 électeurs".
Le leader du FPI affirme que cet audit "doit se faire pour que le pays restaure sa dignité et sa respectabilité". Il appelle le RHDP à "ne pas avoir peur" car "les consultations électorales ne sont pas pour détruire mais représentent la saine respiration de la démocratie".
Le leader du FPI affirme que cet audit "doit se faire pour que le pays restaure sa dignité et sa respectabilité". Il appelle le RHDP à "ne pas avoir peur" car "les consultations électorales ne sont pas pour détruire mais représentent la saine respiration de la démocratie".
La gestion des ressources publiques
Le président du FPI critique la gestion des ressources nationales. "Quand on dit que la Côte d'Ivoire a 15 000 milliards de francs CFA de budget, ce n'est pas l'argent de Ouattara. C'est ce que nous cotisons tous", rappelle-t-il. Il dénonce "le budget de souveraineté multiplié par dix" depuis l'arrivée au pouvoir du RHDP.
Affi N'Guessan pointe également du doigt les détournements présumés : "Le fonds d'entretien routier, des centaines de milliards détournés, on en parle et puis on ne sait plus ce que ça devient". Il critique une gestion qu'il qualifie de "propriété privée" des ressources publiques.
Affi N'Guessan pointe également du doigt les détournements présumés : "Le fonds d'entretien routier, des centaines de milliards détournés, on en parle et puis on ne sait plus ce que ça devient". Il critique une gestion qu'il qualifie de "propriété privée" des ressources publiques.