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106,70% de couverture vaccinale contre la polio en Côte d'Ivoire


Vendredi 4 Octobre 2024

La santé publique Côte d'Ivoire enregistre une avancée majeure dans la lutte contre la polio. La campagne nationale de septembre 2024 a permis de vacciner plus de 9,3 millions d'enfants.


Vaccination polio Côte d'Ivoire © Crédit photo DR
Vaccination polio Côte d'Ivoire © Crédit photo DR
La santé publique Côte d'Ivoire marque des points contre la poliomyélite avec une campagne nationale réussie. Les Journées nationales de vaccination (JNV), organisées du 6 au 9 septembre 2024, ont permis d'immuniser plus de 9,3 millions d'enfants. Ce chiffre dépasse les prévisions initiales de 8,7 millions, selon un rapport publié le 3 octobre.

La campagne a couvert les 113 districts sanitaires du pays, atteignant un taux de couverture de 106,70%. Cette performance s'inscrit dans le cadre des efforts nationaux pour interrompre la circulation du poliovirus de type 2 en Côte d'Ivoire.

Une coordination efficace

Le ministère de la Santé, de l'Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle a coordonné cette vaste opération. Il a bénéficié du soutien de partenaires techniques et financiers, dont l'OMS, l'UNICEF et le ROTARY.

Plus de 64 000 acteurs de santé et bénévoles ont été mobilisés pour cette campagne. Ils ont sillonné les campements, les 8 000 villages et les villes du pays pour administrer le vaccin aux enfants de zéro à 59 mois.

Une approche multisectorielle

Le ministère de la Santé a salué la contribution de divers acteurs à la réussite de cette campagne. Il a notamment remercié les autorités locales, les ministères de l'Éducation nationale et de la Femme, ainsi que les médias, les organisations de la société civile et les leaders religieux.

Cependant, les autorités sanitaires rappellent que la vaccination seule ne suffit pas à éradiquer la poliomyélite. Elles soulignent l'importance d'améliorer l'assainissement, de promouvoir le lavage des mains et de mettre fin à la défécation en plein air. Le ministère insiste également sur la nécessité de maintenir la vaccination de routine dans les établissements de santé pour assurer une protection durable des enfants.
Kristian B. Aka


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