Vincent Toh Bi : son appel à Billon et Thiam, "Si le PDCI se délite, ce n'est pas bon pour la Côte d'Ivoire"

"Si le deuxième grand bloc, le PDCI, se délite, ce n'est pas une bonne chose pour la Côte d'Ivoire", déclare Vincent Toh Bi Irié dans une tribune. L'ancien préfet d'Abidjan s'inquiète des répercussions nationales d'un affaiblissement du parti.

Cette mise en garde intervient dans un contexte de tensions internes au sein du parti historique, alors que "les tournures que prennent les débats internes, les appels grondants et sourds à une vendetta" menacent sa cohésion.

"La vie politique d'un pays n'est solide et stable que lorsque ce pays s'asseoit sur de grands blocs politiques", rappelle Vincent Toh Bi, citant les exemples des États-Unis et de la France.

"Si la Côte d'Ivoire s'est pliée mais ne s'est pas irrémédiablement cassée durant les crises de ces 30 dernières années, c'est parce que trois grands blocs ont animé la vie politique", analyse-t-il.

L'ancien préfet met en garde contre "un émiettement de deux des trois grands blocs politiques" qui "fait courir le risque de tensions et de conflits à l'occasion des élections de 2025."

"Pour ses plus de 75 ans d'expérience, pour la fondation de la Côte d'Ivoire, pour les valeurs que ce Parti historique a infusées dans les gènes des Ivoiriens, la vie du PDCI devrait intéresser tout Ivoirien qui veut la paix et la stabilité dans notre pays", conclut-il.