La contrebande coûte jusqu'à 2000 milliards FCFA par an à l'État © Crédit photo Sercom Présidence ivoirienne
L'Or ivoirien : un trésor national pillé par la contrebande. C'est le constat alarmant dressé par Omepieu Diego Armand Sostène, chef de la Brigade de répression des infractions au code minier (BRICM), le 10 octobre 2024 à Tengréla.
Lors d'un atelier d'installation du comité communautaire de lutte contre la contrebande minière transfrontalière, Omepieu a révélé que cette activité illégale coûte entre 1500 et 2000 milliards FCFA par an à la Côte d'Ivoire.
En 2023, les autorités ont saisi 20 kilogrammes d'or et 900 millions FCFA sur les sites d'exploitation minière artisanale. Ces saisies résultent de la collaboration entre la BRICM, le Groupement spécial de lutte contre l'orpaillage illégal (GS-LOI) et la Brigade spéciale de surveillance et d'intervention (BSSI).
Lors d'un atelier d'installation du comité communautaire de lutte contre la contrebande minière transfrontalière, Omepieu a révélé que cette activité illégale coûte entre 1500 et 2000 milliards FCFA par an à la Côte d'Ivoire.
En 2023, les autorités ont saisi 20 kilogrammes d'or et 900 millions FCFA sur les sites d'exploitation minière artisanale. Ces saisies résultent de la collaboration entre la BRICM, le Groupement spécial de lutte contre l'orpaillage illégal (GS-LOI) et la Brigade spéciale de surveillance et d'intervention (BSSI).
Un impact économique et sécuritaire
Le chef de la BRICM a souligné que seulement 12% des revenus de l'orpaillage clandestin profitent aux populations locales. Le reste échappe au contrôle de l'État et pourrait financer des activités terroristes.
Face à cette situation, Omepieu a appelé les populations à ne pas céder leurs parcelles aux orpailleurs illégaux. Il a rappelé les risques de sanctions pour ceux qui collaboreraient avec ces exploitants hors-la-loi.
Le chef de la BRICM a souligné que seulement 12% des revenus de l'orpaillage clandestin profitent aux populations locales. Le reste échappe au contrôle de l'État et pourrait financer des activités terroristes.
Face à cette situation, Omepieu a appelé les populations à ne pas céder leurs parcelles aux orpailleurs illégaux. Il a rappelé les risques de sanctions pour ceux qui collaboreraient avec ces exploitants hors-la-loi.
Des mesures efficaces
La création du GS-LOI en 2021 et l'installation d'une base avancée de la BSSI à Noé en janvier 2024 ont permis des progrès notables. Ces actions ont conduit à l'interpellation d'individus, au déguerpissement de sites d'orpaillage illégaux et à la destruction de nombreux équipements.
Ces efforts ont également favorisé la régularisation administrative d'orpailleurs semi-industriels et artisanaux. Conséquence positive : une augmentation de la production nationale d'or de près de 19 milliards FCFA entre 2021 et 2023.
Ces efforts ont également favorisé la régularisation administrative d'orpailleurs semi-industriels et artisanaux. Conséquence positive : une augmentation de la production nationale d'or de près de 19 milliards FCFA entre 2021 et 2023.