Jean-Louis Billon, né le 8 décembre 1964 à Bouaké, figure désormais dans le Journal officiel français du 7 mars 2025 parmi les personnes libérées de leur allégeance française. Cette publication officialise la fin de sa double nationalité.
Cette procédure administrative s'inscrit dans le cadre de sa candidature à l'élection présidentielle ivoirienne d'octobre 2025. L'article 55 de la Constitution ivoirienne stipule que tout candidat "doit être exclusivement de nationalité ivoirienne, né de père ou de mère ivoiriens d'origine".
Cette procédure administrative s'inscrit dans le cadre de sa candidature à l'élection présidentielle ivoirienne d'octobre 2025. L'article 55 de la Constitution ivoirienne stipule que tout candidat "doit être exclusivement de nationalité ivoirienne, né de père ou de mère ivoiriens d'origine".
Parcours et origines
Fils de Pierre Billon, fondateur de la Société immobilière et financière de la Côte africaine (SIFCA), Jean-Louis Billon a construit son parcours entre la Côte d'Ivoire et la France. Après des études au Nid de Cocody et au pensionnat de Bingerville, il obtient une maîtrise en droit des affaires à l'université de Montpellier.
Son engagement politique se manifeste d'abord au niveau local comme maire de Dabakala en 2001. Il préside ensuite la Chambre de Commerce et d'Industrie de Côte d'Ivoire de 2002 à 2012, avant d'occuper le poste de ministre du Commerce.
Son engagement politique se manifeste d'abord au niveau local comme maire de Dabakala en 2001. Il préside ensuite la Chambre de Commerce et d'Industrie de Côte d'Ivoire de 2002 à 2012, avant d'occuper le poste de ministre du Commerce.
Contexte électoral
La renonciation à la nationalité française de Jean-Louis Billon intervient dans un contexte particulier au sein du PDCI-RDA. Le parti voit émerger deux candidatures : celle de Billon, qui se présente en indépendant, et celle de Tidjane Thiam, président du parti, qui a également entamé une procédure de renonciation à sa nationalité française.
La question de la binationalité reste un sujet sensible en Côte d'Ivoire. De nombreux Ivoiriens possèdent la double nationalité, héritage des relations historiques avec la France. Cette disposition constitutionnelle concernant l'éligibilité présidentielle suscite des débats sur son caractère inclusif.
La question de la binationalité reste un sujet sensible en Côte d'Ivoire. De nombreux Ivoiriens possèdent la double nationalité, héritage des relations historiques avec la France. Cette disposition constitutionnelle concernant l'éligibilité présidentielle suscite des débats sur son caractère inclusif.