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Menaces de mort : qui veut la peau d'Assalé Tiémoko ?

Dimanche 30 Mars 2025

Le président d'ADCI, Assalé Tiémoko, dénonce des menaces de morts répétées reçues depuis le 24 octobre 2024. Une plainte officielle a été déposée au Tribunal d'Abidjan.


Menaces de mort contre Assalé Tiémoko Antoine © Crédit photo DR
Menaces de mort contre Assalé Tiémoko Antoine © Crédit photo DR
Menaces de mort contre Assalé Tiémoko Antoine : l'affaire est désormais entre les mains de la justice. Le président du mouvement politique AUJOURD'HUI ET DEMAIN LA CÔTE D'IVOIRE (ADCI) a déposé une plainte formelle auprès du Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance d'Abidjan-Plateau. Le document, daté du 28 octobre 2024 et enregistré sous le numéro 2364/D/PR-AP/TPI, dénonce des actes d'intimidation graves et ciblés.

Dans sa plainte, Assalé Tiémoko Antoine décrit précisément la nature des menaces qu'il subit. « Par la présente, je porte une plainte formelle contre un individu non identifié, détenteur du numéro de téléphone [...] pour des faits graves de harcèlement et de menaces de mort », indique-t-il. Ces menaces s'inscrivent dans un contexte politique tendu à quelques mois d'échéances électorales importantes en Côte d'Ivoire.

Des intimidations via WhatsApp

Le harcèlement a débuté le 24 octobre 2024 et s'est intensifié au fil des jours. « Cet individu ne cesse de me harceler par des appels répétitifs et des messages via l'application WhatsApp, en menaçant de détruire le Siège de notre Mouvement Politique AUJOURD'HUI ET DEMAIN LA CÔTE D'IVOIRE (ADCI) dont je suis le Président », précise la plainte.

La situation s'est particulièrement aggravée dans les jours précédant le dépôt de la plainte. Le document souligne qu'« au cours des 72 dernières heures, ses messages sont devenus de plus en plus précis, démontrant son intention de mettre en péril ma vie, celle de ma famille, ainsi que celle de mes collaborateurs et de leurs proches ». Cette évolution marque un passage inquiétant de simples intimidations à des menaces directes contre l'intégrité physique de plusieurs personnes.

Face à cette escalade, le président d'ADCI sollicite « l'intervention urgente afin que la loi soit appliquée avec la plus grande rigueur à cet individu ». Cette requête traduit la gravité que le responsable politique attache à ces menaces, qu'il considère comme des actes concrets et non de simples intimidations verbales.

Un climat politique sous tension

Sur ses réseaux sociaux, Assalé Tiémoko Antoine, également député, a partagé un message qui contextualise cette affaire. « Faites votre choix à partir du mois d'avril, mais en attendant, laissez-nous faire le travail pour lequel les Ivoiriens nous payent et pour lequel nous nous sommes engagés en politique », écrit-il, avant d'ajouter que « les menaces et projets d'éliminations de citoyens considérés comme gênants n'ont pas leur place dans une démocratie ».

Le parlementaire révèle également avoir déjà été confronté à ce type de situation par le passé : « J'ai déjà porté plainte auprès du parquet d'Abidjan il y a quelques mois, pour une menace directe de mort, j'attends les résultats des investigations ». Il évoque même des réunions où des projets d'action contre lui auraient été discutés, posant la question : « vous faites des réunions et vous fixez même des dates pour passer à l'action ? »

Cette succession de plaintes pour menaces soulève des interrogations sur le climat dans lequel se déroule le débat politique en Côte d'Ivoire. Assalé Tiémoko Antoine conclut son message par un rappel des principes démocratiques : « La force, ce sont les arguments, pas les menaces ou projet d'élimination physique », avant de citer une phrase qu'il attribue à ses détracteurs : « Ko "il devient trop gênant!" »

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