Choguel Maïga, ancien Premier ministre malien, a formulé des critiques sévères envers les autorités militaires au pouvoir. Lors d'une rencontre avec ses partisans du M5-RFP à l'occasion du Nouvel An, il a dénoncé une dérive autoritaire menaçant l'avenir démocratique du pays.
L'ancien chef du gouvernement est revenu sur son parcours politique, notamment sa nomination en juin 2021. "Quand on a demandé de donner le nom du Premier ministre, j'ai dit que je n'étais pas là-dedans", a-t-il rappelé, soulignant qu'"un Premier ministre, ce n'est pas quelqu'un qu'on ramasse dans les caniveaux".
L'ancien chef du gouvernement est revenu sur son parcours politique, notamment sa nomination en juin 2021. "Quand on a demandé de donner le nom du Premier ministre, j'ai dit que je n'étais pas là-dedans", a-t-il rappelé, soulignant qu'"un Premier ministre, ce n'est pas quelqu'un qu'on ramasse dans les caniveaux".
Une transition contestée
Maïga a défendu son bilan à la tête du gouvernement, citant plusieurs réalisations : nouveau code minier, rédaction d'une nouvelle constitution et restauration de la confiance des Maliens. Son éviction en novembre 2024 fait suite à ses critiques publiques envers le pouvoir militaire.
L'ancien Premier ministre a particulièrement insisté sur les dérives actuelles du régime. "Même si on met tout le monde en prison, ça ne suffira pas. Il faut gouverner par la vertu", a-t-il déclaré, dénonçant des arrestations arbitraires.
Face aux défis sécuritaires persistants, Choguel Maïga garde un certain optimisme. "Il va finir, je vous assure qu'il faut que les gens tiennent", a-t-il affirmé concernant le terrorisme, tout en questionnant les soutiens extérieurs aux groupes armés.
L'ancien Premier ministre a particulièrement insisté sur les dérives actuelles du régime. "Même si on met tout le monde en prison, ça ne suffira pas. Il faut gouverner par la vertu", a-t-il déclaré, dénonçant des arrestations arbitraires.
Face aux défis sécuritaires persistants, Choguel Maïga garde un certain optimisme. "Il va finir, je vous assure qu'il faut que les gens tiennent", a-t-il affirmé concernant le terrorisme, tout en questionnant les soutiens extérieurs aux groupes armés.