"Même si on met tout le monde en prison, ça ne suffira pas. Il faut gouverner par la vertu." Cette déclaration forte de Choguel Maïga résonne comme un avertissement. L'ancien Premier ministre malien s'est exprimé lors d'une rencontre avec ses partisans du M5-RFP à l'occasion du Nouvel An.
Dans son intervention, il pointe du doigt une dérive autoritaire qui, selon lui, menace l'avenir démocratique du Mali. Il cite notamment le cas d'arrestations arbitraires, comme celle d'un opposant à Sikasso, interpellé pour avoir simplement exprimé son désaccord.
Dans son intervention, il pointe du doigt une dérive autoritaire qui, selon lui, menace l'avenir démocratique du Mali. Il cite notamment le cas d'arrestations arbitraires, comme celle d'un opposant à Sikasso, interpellé pour avoir simplement exprimé son désaccord.
Les dérives dénoncées
L'ancien chef du gouvernement, évincé en novembre 2024, dresse un tableau préoccupant de la situation politique. "Un Premier ministre, ce n'est pas quelqu'un qu'on ramasse dans les caniveaux", rappelle-t-il, défendant la dignité des institutions.
Choguel Maïga met en garde contre les conséquences d'une gouvernance basée sur la répression. Il souligne l'importance d'une gestion plus vertueuse et inclusive du pouvoir, appelant à un changement de méthode.
Malgré ses critiques, l'ancien Premier ministre garde espoir. Sur la question sécuritaire, il affirme : "Il va finir, je vous assure qu'il faut que les gens tiennent", tout en questionnant les soutiens extérieurs aux groupes armés.
Choguel Maïga met en garde contre les conséquences d'une gouvernance basée sur la répression. Il souligne l'importance d'une gestion plus vertueuse et inclusive du pouvoir, appelant à un changement de méthode.
Malgré ses critiques, l'ancien Premier ministre garde espoir. Sur la question sécuritaire, il affirme : "Il va finir, je vous assure qu'il faut que les gens tiennent", tout en questionnant les soutiens extérieurs aux groupes armés.
