Laurent Gbagbo, candidat désigné du PPA-CI pour la présidentielle de 2025, a tenu un discours d'orientation devant le comité central de son parti. L'ancien président ivoirien a promis des éclaircissements sur la crise post-électorale de 2010-2011.
Dans une intervention de plus d'une heure, Gbagbo a abordé deux enjeux : son inscription sur la liste électorale et la nécessité d'un changement politique profond en Côte d'Ivoire.
Dans une intervention de plus d'une heure, Gbagbo a abordé deux enjeux : son inscription sur la liste électorale et la nécessité d'un changement politique profond en Côte d'Ivoire.
La bataille de l'inscription électorale
L'ancien président fait face à un obstacle majeur : sa radiation de la liste électorale suite à une condamnation à 20 ans de prison dans l'affaire BCEAO. "La première lutte, c'est mon inscription sur la liste", a-t-il déclaré, évoquant une intervention de l'ONU.
"L'ONU a déjà écrit", a répété Gbagbo, faisant référence à une possible médiation internationale. Il a notamment mentionné ses relations avec Antonio Guterres, actuel secrétaire général de l'ONU : "Je le connais depuis avant [...] nous comptons sur nous-mêmes pour avancer."
"L'ONU a déjà écrit", a répété Gbagbo, faisant référence à une possible médiation internationale. Il a notamment mentionné ses relations avec Antonio Guterres, actuel secrétaire général de l'ONU : "Je le connais depuis avant [...] nous comptons sur nous-mêmes pour avancer."
Retour sur la crise de 2010
Gbagbo a promis des révélations sur la période trouble de 2010-2011. "J'ai été élu le 22 octobre, j'ai prêté serment le 26 octobre [...] le 6 janvier vous m'attaquez, j'ai fait quoi ?", s'est-il interrogé, annonçant : "La campagne va venir, on va parler."
L'ancien président a détaillé la chronologie : "Je n'avais même pas fini de former les administrations [...] que j'étais au village le 6 janvier. En deux mois, qu'est-ce que j'ai fait pour qu'une rébellion nous attaque ?"
Pour Gbagbo, l'élection de 2025 représente plus qu'un scrutin : "Il faut que la politique de la Côte d'Ivoire change [...] de fond en comble." Il dénonce une situation où "tout est ruine et désolation."
Le leader du PPA-CI a également rappelé son soutien passé à Alassane Ouattara en 1995 : "Je n'ai pas déposé de candidature [...] quels sacrifices n'a-t-on pas faits pour lui ?"
"Nous ne sommes pas des silencieux, nous ne sommes pas des gens qui ont peur de parler", a conclu Gbagbo, promettant des débats à venir sur cette période historique.
L'ancien président a détaillé la chronologie : "Je n'avais même pas fini de former les administrations [...] que j'étais au village le 6 janvier. En deux mois, qu'est-ce que j'ai fait pour qu'une rébellion nous attaque ?"
Pour Gbagbo, l'élection de 2025 représente plus qu'un scrutin : "Il faut que la politique de la Côte d'Ivoire change [...] de fond en comble." Il dénonce une situation où "tout est ruine et désolation."
Le leader du PPA-CI a également rappelé son soutien passé à Alassane Ouattara en 1995 : "Je n'ai pas déposé de candidature [...] quels sacrifices n'a-t-on pas faits pour lui ?"
"Nous ne sommes pas des silencieux, nous ne sommes pas des gens qui ont peur de parler", a conclu Gbagbo, promettant des débats à venir sur cette période historique.