La politique française en Afrique traverse une crise profonde, marquée par une succession de revers diplomatiques. Selon Kader Diarrassouba, conseiller de Guillaume Soro, la France est confrontée à "un engrenage infernal" dans ses anciennes colonies.
L'analyse révèle que "l'ère où Paris dictait la politique de tout un peuple par des relais dociles semble révolue", remplacée par des crises aux racines profondes.
L'analyse révèle que "l'ère où Paris dictait la politique de tout un peuple par des relais dociles semble révolue", remplacée par des crises aux racines profondes.
Le poids du passé colonial
La question coloniale reste un point de friction majeur. Bruno Retailleau évoque "des heures noires, mais aussi des mains tendues", une déclaration qui a provoqué l'indignation. Les chiffres sont éloquents : "2 millions de morts sont directement attribuables à l'exploitation coloniale française en Afrique subsaharienne".
La France adopte une position ambivalente face aux changements de régime. L'accueil différencié des juntes militaires illustre cette incohérence : ostracisme pour certains (Mali, Burkina Faso, Niger), "tapis rouge et garde républicaine à l'Élysée" pour d'autres (Gabon, Guinée).
La France adopte une position ambivalente face aux changements de régime. L'accueil différencié des juntes militaires illustre cette incohérence : ostracisme pour certains (Mali, Burkina Faso, Niger), "tapis rouge et garde républicaine à l'Élysée" pour d'autres (Gabon, Guinée).