Le président du PDCI-RDA a dressé un tableau sombre de l'état de la démocratie en Côte d'Ivoire lors de son message à la Nation du 31 décembre 2024. Dans un discours sans concession, Thiam a pointé du doigt plusieurs dérives du pouvoir actuel, notamment l'emprisonnement d'opposants politiques et le non-respect des obligations légales envers les partis d'opposition.
"Malgré toutes les déclarations faites dans le sens d'une démocratie apaisée, les emprisonnements, les intimidations, le non-versement des subventions que la loi impose à l'État de verser aux partis politiques, les tracasseries judiciaires, les mises sous contrôle judiciaire, tout cela n'est plus en phase avec une société et une opinion publique ivoirienne aussi avancée", a déclaré le leader de l'opposition.
Le président du PDCI-RDA a particulièrement insisté sur la situation des opposants emprisonnés. "Nous réitérons notre soutien à tous nos militants et à ceux d'autres partis d'opposition qui sont emprisonnés. Nous apportons notre soutien à leurs familles", a-t-il affirmé, avant de lancer un message d'encouragement : "Tenez bon, nous sommes avec vous."
Face à cette situation, Thiam a lancé un appel solennel aux magistrats ivoiriens : "Nous avons foi en nos magistrats, c'est pourquoi nous les appelons à continuer à faire preuve malgré les pressions et les tentations de toutes sortes d'impartialité et d'indépendance."
Dans la perspective de l'élection présidentielle de 2025, le leader du PDCI-RDA a souligné l'importance d'un changement de gouvernance. "Il nous faut conquérir le pouvoir en faisant de la politique autrement, sans violence, idée contre idée. Il nous faudra exercer le pouvoir dans le respect des libertés individuelles et collectives", a-t-il promis.
Thiam s'est également engagé à rompre avec les pratiques actuelles en cas de victoire : "Si par votre volonté le PDCI-RDA retrouve le pouvoir au soir des élections présidentielles d'octobre 2025, il n'y aura de notre part aucun désir ni esprit de revanche. Une fois élu, nous devrons gouverner pour tous les Ivoiriens."
"Malgré toutes les déclarations faites dans le sens d'une démocratie apaisée, les emprisonnements, les intimidations, le non-versement des subventions que la loi impose à l'État de verser aux partis politiques, les tracasseries judiciaires, les mises sous contrôle judiciaire, tout cela n'est plus en phase avec une société et une opinion publique ivoirienne aussi avancée", a déclaré le leader de l'opposition.
Le président du PDCI-RDA a particulièrement insisté sur la situation des opposants emprisonnés. "Nous réitérons notre soutien à tous nos militants et à ceux d'autres partis d'opposition qui sont emprisonnés. Nous apportons notre soutien à leurs familles", a-t-il affirmé, avant de lancer un message d'encouragement : "Tenez bon, nous sommes avec vous."
Face à cette situation, Thiam a lancé un appel solennel aux magistrats ivoiriens : "Nous avons foi en nos magistrats, c'est pourquoi nous les appelons à continuer à faire preuve malgré les pressions et les tentations de toutes sortes d'impartialité et d'indépendance."
Dans la perspective de l'élection présidentielle de 2025, le leader du PDCI-RDA a souligné l'importance d'un changement de gouvernance. "Il nous faut conquérir le pouvoir en faisant de la politique autrement, sans violence, idée contre idée. Il nous faudra exercer le pouvoir dans le respect des libertés individuelles et collectives", a-t-il promis.
Thiam s'est également engagé à rompre avec les pratiques actuelles en cas de victoire : "Si par votre volonté le PDCI-RDA retrouve le pouvoir au soir des élections présidentielles d'octobre 2025, il n'y aura de notre part aucun désir ni esprit de revanche. Une fois élu, nous devrons gouverner pour tous les Ivoiriens."