"Vous ne pouvez pas vouloir être le candidat du PDCI-RDA, donc avoir votre salut politique par ce parti et en même temps vous ériger en insulteur public du parti et de son président." Cette déclaration de Denis Kah Zion donne le ton de son éditorial publié le 17 décembre 2024.
L'auteur poursuit avec une interrogation révélatrice : "Jean-Louis Billon veut-il vraiment être le candidat du PDCI-RDA pour la présidentielle, ou tout simplement l'épée avec laquelle l'adversaire va décapiter le parti ?"
"Vous auriez voulu que tout cela vous tombe du ciel", lance Kah Zion, ajoutant : "Après le décès du Président Bédié, vous vous attendiez sans doute à avoir aussi le PDCI-RDA et la candidature à la présidentielle en héritage."
"Même avec 24 ans de présence sur place, vous êtes très loin des réalités du Parti, de son fonctionnement démocratique", assène l'éditorialiste, rappelant que Tidjane Thiam "s'est soumis à la compétition au Congrès et il a gagné."
L'auteur poursuit avec une interrogation révélatrice : "Jean-Louis Billon veut-il vraiment être le candidat du PDCI-RDA pour la présidentielle, ou tout simplement l'épée avec laquelle l'adversaire va décapiter le parti ?"
"Vous auriez voulu que tout cela vous tombe du ciel", lance Kah Zion, ajoutant : "Après le décès du Président Bédié, vous vous attendiez sans doute à avoir aussi le PDCI-RDA et la candidature à la présidentielle en héritage."
"Même avec 24 ans de présence sur place, vous êtes très loin des réalités du Parti, de son fonctionnement démocratique", assène l'éditorialiste, rappelant que Tidjane Thiam "s'est soumis à la compétition au Congrès et il a gagné."
Sur la stratégie politique
"Si vous êtes opposant et que le pouvoir vous adoube, il y a problème", cite l'auteur, avant d'ajouter : "En Afrique, une parole qu'on a sortie de sa bouche, c'est comme l'écorce d'un arbre qu'on a retirée, on ne peut plus la remettre en place."
"C'est le comble de la vilénie", dénonce-t-il concernant les déclarations sur l'inéligibilité présumée du président du parti, questionnant : "Avez-vous un ou des souffleurs au Conseil Constitutionnel ?"
"C'est le comble de la vilénie", dénonce-t-il concernant les déclarations sur l'inéligibilité présumée du président du parti, questionnant : "Avez-vous un ou des souffleurs au Conseil Constitutionnel ?"
L'appel à la raison
"Il n'est pas encore tard pour changer le fusil d'épaule", conseille Kah Zion, avant de conclure : "Ne prenez pas les militants de ce parti comme de simples billes qu'on peut faire entrechoquer avec d'autres billes et après on les empoche pour s'en aller prendre du bonheur."
"Comment, demain, viendrez-vous regarder en face ceux que vous banalisez aujourd'hui ?", interroge-t-il, rappelant que "ce qui se joue va bien au-delà de 2025."
"Comment, demain, viendrez-vous regarder en face ceux que vous banalisez aujourd'hui ?", interroge-t-il, rappelant que "ce qui se joue va bien au-delà de 2025."