Auguste Miremont, figure expérimentée du processus électoral ivoirien, apporte un éclairage sur la controverse entourant la liste électorale en Côte d'Ivoire. L'ancien vice-président de la Commission Électorale Indépendante (CEI) de 2010 à 2018 défend le travail de l'institution et réfute les critiques concernant la nécessité d'une nouvelle révision.
"À l'heure actuelle, si le recensement a été fait, on en est au contentieux. Les partis politiques qui ne sont pas satisfaits peuvent profiter de la période du contentieux pour redresser la liste électorale", affirme Auguste Miremont, soulignant l'existence de mécanismes légaux pour contester les inscriptions.
"À l'heure actuelle, si le recensement a été fait, on en est au contentieux. Les partis politiques qui ne sont pas satisfaits peuvent profiter de la période du contentieux pour redresser la liste électorale", affirme Auguste Miremont, soulignant l'existence de mécanismes légaux pour contester les inscriptions.
Une CEI compétente malgré les critiques
Face aux accusations de manipulation de la liste électorale, l'ancien vice-président de la CEI met en avant la transparence du processus. "La CEI est une bonne institution qui applique la loi. Elle ne peut pas outrepasser la loi", insiste-t-il, rappelant son expérience lors des élections de 2010, 2015 et 2018.
Il pointe également du doigt la responsabilité des partis politiques dans la surveillance du processus électoral : "Ceux qui crient au loup sont ceux qui n'arrivent pas à manager leurs représentations dans les bureaux de vote. Il faut deux représentants par bureau, donc 44 000 personnes, dont le candidat doit pouvoir s'occuper."
Il pointe également du doigt la responsabilité des partis politiques dans la surveillance du processus électoral : "Ceux qui crient au loup sont ceux qui n'arrivent pas à manager leurs représentations dans les bureaux de vote. Il faut deux représentants par bureau, donc 44 000 personnes, dont le candidat doit pouvoir s'occuper."
Appel à la responsabilité politique
Dans le contexte électoral actuel, Auguste Miremont lance un appel à l'apaisement : "La raison commande de savoir raison garder. Les hommes doivent faire en sorte que nous ne connaissions plus les méfaits des années antérieures qui nous ont conduits à des déchirures terribles."
Il invite particulièrement les leaders politiques à contrôler leurs militants : "Qu'ils demandent à leurs militants d'avoir le sens du discernement, de ne pas parler à tort et à travers parce qu'on veut faire plaisir à son chef."
Pour l'ancien vice-président de la CEI, la priorité doit rester la préservation de la paix sociale : "Tout homme politique, quel que soit son rang, doit savoir raison garder, pour préserver la paix entre nous, la cohabitation entre nous, la cohésion sociale."
Il invite particulièrement les leaders politiques à contrôler leurs militants : "Qu'ils demandent à leurs militants d'avoir le sens du discernement, de ne pas parler à tort et à travers parce qu'on veut faire plaisir à son chef."
Pour l'ancien vice-président de la CEI, la priorité doit rester la préservation de la paix sociale : "Tout homme politique, quel que soit son rang, doit savoir raison garder, pour préserver la paix entre nous, la cohabitation entre nous, la cohésion sociale."