Le procès en appel des quatre accusés de l'attentat de Grand-Bassam reprend à Abidjan © Crédit photo DR
Le procès en appel de l'attentat de Grand-Bassam reprend à Abidjan. Les quatre accusés, condamnés à perpétuité en première instance, contestent leur implication dans cette attaque qui avait fait 19 morts en 2016.
La cour d'assises d'Abidjan avait prononcé, le 28 décembre 2022, des peines de prison à vie pour dix accusés. Six d'entre eux, jugés par contumace, sont actuellement en fuite ou détenus au Mali.
La cour d'assises d'Abidjan avait prononcé, le 28 décembre 2022, des peines de prison à vie pour dix accusés. Six d'entre eux, jugés par contumace, sont actuellement en fuite ou détenus au Mali.
Contestation des accusations
Sidi Mohamed Kounta, l'un des accusés, affirme devant la cour : "C'est ma générosité qui m'a conduit en prison. Je ne suis pas un terroriste". Il est accusé d'avoir hébergé Kounta Dallah, présenté comme le cerveau opérationnel de l'attaque.
Hassan Barry, désigné comme le chauffeur présumé des assaillants, maintient son innocence : "Je n'ai pas vu un seul élément de preuve. Je n'ai jamais été à Grand-Bassam". Me Jonas Zadi, avocat de la défense, estime que ses clients ont été condamnés "sur la base de l'émotion et non du droit."
Hassan Barry, désigné comme le chauffeur présumé des assaillants, maintient son innocence : "Je n'ai pas vu un seul élément de preuve. Je n'ai jamais été à Grand-Bassam". Me Jonas Zadi, avocat de la défense, estime que ses clients ont été condamnés "sur la base de l'émotion et non du droit."
Rappel des faits
L'attentat du 13 mars 2016 avait visé la plage de Grand-Bassam. Trois assaillants avaient attaqué plusieurs restaurants, faisant 19 victimes de différentes nationalités : quatre Français, neuf Ivoiriens, un Libanais, une Allemande, une Macédonienne, une Malienne, une Nigériane et une personne non identifiée.
Me Amadou Camara, avocat des parties civiles, souligne l'importance du procès : "Ce procès doit être un cas d'école pour qu'on comprenne qu'en agissant comme les accusés l'ont fait, ils auront en face la dureté de la loi."
Me Amadou Camara, avocat des parties civiles, souligne l'importance du procès : "Ce procès doit être un cas d'école pour qu'on comprenne qu'en agissant comme les accusés l'ont fait, ils auront en face la dureté de la loi."