Une brigade de gendarmerie a subi une attaque à Bettié. Les faits se sont déroulés les 20 et 21 janvier 2025, suite à un contrôle de routine ayant conduit à l'immobilisation d'une motocyclette.
Le procureur de la République près le tribunal de première instance d'Abengourou, BOGRO Biny Tom Williams, détaille dans un communiqué la séquence des événements et les poursuites engagées.
Le procureur de la République près le tribunal de première instance d'Abengourou, BOGRO Biny Tom Williams, détaille dans un communiqué la séquence des événements et les poursuites engagées.
Escalade des tensions
L'incident débute le 20 janvier lors d'un contrôle routier. "Le président des jeunes de la localité et six autres personnes se rendaient dans les locaux de la Brigade, pour exiger la restitution de l'engin saisi", indique le communiqué.
Le lendemain, la situation dégénère. Des individus armés de "projectiles, de machettes et de fusil de type calibre 12" envahissent la brigade. Ils saccagent les locaux et les incendient avant de prendre la fuite.
Le lendemain, la situation dégénère. Des individus armés de "projectiles, de machettes et de fusil de type calibre 12" envahissent la brigade. Ils saccagent les locaux et les incendient avant de prendre la fuite.
Réponse judiciaire
Les forces de l'ordre ont procédé à "l'interpellation d'une centaine d'individus" et à la saisie d'armes. Une information judiciaire est ouverte pour atteinte à l'ordre public et destruction de biens publics.
Le procureur souligne la gravité des faits : "Ces actes perpétrés contre des agents de l'État en charge de la sécurité des biens et des personnes exposent leurs auteurs à de lourdes sanctions prévues par les articles 162, 179, 277, 278, 485 et 486 du Code Pénal."
Le procureur souligne la gravité des faits : "Ces actes perpétrés contre des agents de l'État en charge de la sécurité des biens et des personnes exposent leurs auteurs à de lourdes sanctions prévues par les articles 162, 179, 277, 278, 485 et 486 du Code Pénal."