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Agression des femmes pêcheuses de Zadiahio : la ministre Dogo exige des sanctions judiciaires

Dimanche 26 Janvier 2025

La ministre Myss Belmonde Dogo intervient dans le conflit du ruisseau Golou et annonce des mesures fermes contre les agresseurs des femmes pêcheuses de Zadiahio.


Agression des femmes pêcheuses de Zadiahio © Crédit photo DR
Agression des femmes pêcheuses de Zadiahio © Crédit photo DR
Le conflit autour du ruisseau Golou à Zadiahio prend une tournure judiciaire. La ministre de la Cohésion nationale, Myss Belmonde Dogo, a annoncé des sanctions lors d'une rencontre avec les populations du canton Krihiri, le vendredi 24 janvier 2025 à Zadiahio.

L'intervention ministérielle fait suite à l'agression de femmes pêcheuses par des jeunes du village de Basséhoa. Ces derniers, armés de machettes et de gourdins, ont attaqué des femmes venues de Zadiahio pour pêcher dans le ruisseau "Golou", situé à la frontière des deux villages.

Les faits et les sanctions annoncées

Les événements se sont déroulés le 16 janvier 2025, causant quatre blessés et la destruction de matériel de pêche. Les agresseurs contestaient la présence des femmes dans ce cours d'eau, qu'ils considèrent comme propriété exclusive de Basséhoa.

« Tous les jeunes qui ont eu à poser des actes de violences seront arrêtés et jugés. On ne peut se faire justice », a déclaré la ministre Dogo. Elle a précisé que les commanditaires et les fugitifs seront également recherchés, ajoutant : « Je vous promets que cette année, tous ceux qui vont commettre des actes de violences, iront en prison ».

Solutions et mesures préventives

La ministre a ordonné le remboursement intégral des filets détruits et a remis des aides financières aux blessés pour leurs soins. Pour prévenir de futurs conflits, elle a demandé à la chefferie et au corps préfectoral d'engager des discussions sur la délimitation des terroirs villageois.

Une mission de pacification a été confiée aux jeunes du canton. La ministre les a encouragés à soumettre des projets au centre emploi-jeunes de Guibéroua, soulignant que « les bas-fonds sont un trésor sur lequel les jeunes sont assis ». Cette initiative vise à transformer le conflit en opportunité de développement pour les neuf villages du canton Krihiri.

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