La polémique sur la nationalité de Tidjane Thiam prend de l'ampleur après les déclarations d'un responsable du RHDP. Jean Bonin qualifie ces propos de "tréfonds boueux et nauséabonds de l'ivoirité".
Le débat s'articule autour de la légitimité nationale du président du PDCI. "Un (vrai) ivoirien ne saurait s'appeler Thiam", avait déclaré Serey Doh, suscitant de vives réactions.
Le débat s'articule autour de la légitimité nationale du président du PDCI. "Un (vrai) ivoirien ne saurait s'appeler Thiam", avait déclaré Serey Doh, suscitant de vives réactions.
Une controverse politique
"Nos compatriotes attendent des hommes et femmes politiques ivoiriens qu'ils s'affrontent sur le terrain du débat d'idées et non sur celui des origines", souligne Jean Bonin. Il pointe l'absence d'éléments de preuves documentées dans les accusations.
La question de la double nationalité de Tidjane Thiam fait l'objet d'un débat distinct. "Que le débat politique contradictoire puisse porter sur le fait que le président du PDCI ait ou non renoncé à sa nationalité française, rien de plus normal", précise Jean Bonin.
La question de la double nationalité de Tidjane Thiam fait l'objet d'un débat distinct. "Que le débat politique contradictoire puisse porter sur le fait que le président du PDCI ait ou non renoncé à sa nationalité française, rien de plus normal", précise Jean Bonin.
Les implications politiques
Jean Bonin relève une incohérence dans l'argumentaire du RHDP. Il note qu'Augustin Thiam, frère aîné de Tidjane et gouverneur de Yamoussoukro, membre du RHDP, "est immunisé contre l'ivoirité".
L'auteur interpelle directement le RHDP : "Soit le RHDP désavoue M. Doh, soit il ne le fait pas et alors les Ivoiriens qui aspirent à un débat public contradictoire civilisé et apaisé devraient en tirer toutes les conséquences".
Cette polémique intervient dans un contexte électoral sensible. Jean Bonin appelle à un débat politique centré sur les idées plutôt que sur les questions identitaires.
L'auteur interpelle directement le RHDP : "Soit le RHDP désavoue M. Doh, soit il ne le fait pas et alors les Ivoiriens qui aspirent à un débat public contradictoire civilisé et apaisé devraient en tirer toutes les conséquences".
Cette polémique intervient dans un contexte électoral sensible. Jean Bonin appelle à un débat politique centré sur les idées plutôt que sur les questions identitaires.