L'affaire PDCI-RDA connaît un nouveau rebondissement après l'audience de référé du 28 mars 2025. Maître Suy Bi Gohoré Emile, avocat du parti, fait face à des accusations de désinformation concernant les prétentions de dame Valérie Yapo devant le tribunal. Dans une déclaration officielle datée du 29 mars 2025, il réaffirme ses propos initiaux et dément les allégations circulant à son encontre.
Les faits remontent au 21 mars 2025, lorsque Valérie Yapo a assigné le PDCI-RDA devant le juge des référés du Tribunal de Première Instance d'Abidjan. La plaignante contestait son exclusion temporaire prononcée par le Conseil de Discipline et de l'Ordre du Bélier du parti.
Les faits remontent au 21 mars 2025, lorsque Valérie Yapo a assigné le PDCI-RDA devant le juge des référés du Tribunal de Première Instance d'Abidjan. La plaignante contestait son exclusion temporaire prononcée par le Conseil de Discipline et de l'Ordre du Bélier du parti.
Changement de stratégie juridique
Selon Me Suy Bi Gohoré, bien que le président du PDCI-RDA ait décidé de lever toutes les sanctions frappant des militants, dont celle concernant Valérie Yapo, cette dernière a maintenu son action en justice lors de l'audience du 28 mars. Elle aurait toutefois modifié ses prétentions initiales.
"À l'audience de référés du 28 mars 2025, dame Yapo Valérie a dit être obligée de modifier ses prétentions", affirme l'avocat dans sa déclaration. Il précise que la plaignante demande désormais "la suspension provisoire des activités de tous les organes décisionnaires du PDCI-RDA mis en place par le président Tidjane Thiam" ainsi que "la suspension provisoire des activités du président Tidjane Thiam à la tête du PDCI-RDA".
"À l'audience de référés du 28 mars 2025, dame Yapo Valérie a dit être obligée de modifier ses prétentions", affirme l'avocat dans sa déclaration. Il précise que la plaignante demande désormais "la suspension provisoire des activités de tous les organes décisionnaires du PDCI-RDA mis en place par le président Tidjane Thiam" ainsi que "la suspension provisoire des activités du président Tidjane Thiam à la tête du PDCI-RDA".
Contestation et clarification
L'élément le plus contesté concerne la demande présumée de placement du parti sous administration provisoire. Me Suy Bi Gohoré maintient que Valérie Yapo a explicitement formulé cette requête, proposant même "Monsieur Ahouzi Jules" comme administrateur provisoire potentiel.
"Ces nouvelles prétentions sont contenues dans des notes de plaidoiries qui m'ont été communiquées par l'avocat de dame Valérie Yapo, devant le Juge des référés. Je ne les ai pas inventées", insiste l'avocat du PDCI-RDA face aux accusations.
Me Suy Bi Gohoré conclut sa déclaration en se réservant "le droit de tirer toutes les conséquences de droit de tout écrit ou propos portant atteinte à [son] honneur et à [sa] réputation d'avocat."
Cette affaire s'inscrit dans un contexte de tensions au sein du PDCI-RDA, où la légitimité du président Tidjane Thiam semble contestée par certains membres du parti. Le tribunal devra maintenant trancher sur ces nouvelles prétentions, dont l'authenticité fait débat entre les différentes parties.
"Ces nouvelles prétentions sont contenues dans des notes de plaidoiries qui m'ont été communiquées par l'avocat de dame Valérie Yapo, devant le Juge des référés. Je ne les ai pas inventées", insiste l'avocat du PDCI-RDA face aux accusations.
Me Suy Bi Gohoré conclut sa déclaration en se réservant "le droit de tirer toutes les conséquences de droit de tout écrit ou propos portant atteinte à [son] honneur et à [sa] réputation d'avocat."
Cette affaire s'inscrit dans un contexte de tensions au sein du PDCI-RDA, où la légitimité du président Tidjane Thiam semble contestée par certains membres du parti. Le tribunal devra maintenant trancher sur ces nouvelles prétentions, dont l'authenticité fait débat entre les différentes parties.