L'Ouganda fait face à une résurgence du virus Ebola. Le ministère de la Santé annonce le décès d'un enfant de quatre ans et demi à l'hôpital Mulago de Kampala. Ce cas, lié au groupe primaire identifié en janvier, porte à dix le nombre total de contaminations confirmées.
Cette annonce intervient après une période d'accalmie. Les autorités avaient déclaré l'épidémie "contenue" le 19 février, suite à la guérison de huit patients.
Cette annonce intervient après une période d'accalmie. Les autorités avaient déclaré l'épidémie "contenue" le 19 février, suite à la guérison de huit patients.
Mesures de confinement actives
Les autorités maintiennent 265 personnes en isolation dans les hôpitaux de Kampala et Mbale. Ces contacts sont suivis pour prévenir toute propagation de la souche Ebola-Soudan, contre laquelle aucun vaccin n'existe actuellement.
L'OMS coordonne un essai vaccinal lancé début février. Le directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus, souligne la rapidité de cette réponse sanitaire.
L'OMS coordonne un essai vaccinal lancé début février. Le directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus, souligne la rapidité de cette réponse sanitaire.
Contexte épidémiologique
L'Ouganda affronte sa sixième épidémie d'Ebola. La maladie, transmise par les fluides corporels, présente une période d'incubation de 2 à 21 jours. Les symptômes incluent fièvre, vomissements, saignements et diarrhées.
Cette souche particulière, Ebola-Soudan, fait partie des trois variantes ayant provoqué des épidémies majeures en Afrique. Depuis 1976, le virus a causé plus de 15.000 décès sur le continent.
Le ministère de la Santé renforce son dispositif de surveillance. La priorité reste l'identification et l'isolation des cas contacts pour éviter une propagation de l'épidémie dans la capitale et ses environs.
Les autorités sanitaires rappellent que la contagion n'intervient qu'après l'apparition des symptômes, permettant une détection précoce des cas suspects.
Cette souche particulière, Ebola-Soudan, fait partie des trois variantes ayant provoqué des épidémies majeures en Afrique. Depuis 1976, le virus a causé plus de 15.000 décès sur le continent.
Le ministère de la Santé renforce son dispositif de surveillance. La priorité reste l'identification et l'isolation des cas contacts pour éviter une propagation de l'épidémie dans la capitale et ses environs.
Les autorités sanitaires rappellent que la contagion n'intervient qu'après l'apparition des symptômes, permettant une détection précoce des cas suspects.