Les statistiques officielles révèlent 920 cas de viols en Côte d'Ivoire pour l'année 2024 © Crédit photo DR
Les violences sexuelles atteignent un niveau préoccupant en Côte d'Ivoire. Les données présentées par Namizata Fofana Binaté, conseillère technique Genre au ministère de la Femme, font état de 920 viols déclarés en 2024, auxquels s'ajoutent 287 cas d'agressions sexuelles.
Ces chiffres, dévoilés lors de la conférence "Tout Savoir Sur" du CICG le 11 mars 2025, s'inscrivent dans un total de 9607 cas de violences basées sur le genre recensés sur le territoire national.
Ces chiffres, dévoilés lors de la conférence "Tout Savoir Sur" du CICG le 11 mars 2025, s'inscrivent dans un total de 9607 cas de violences basées sur le genre recensés sur le territoire national.
Dispositif de prise en charge
Face à cette situation, la Côte d'Ivoire renforce son réseau de centres d'accueil. "Quatre Centres d'accueil des femmes et enfants victimes de VBG sont désormais opérationnels sur le territoire", indique la conseillère technique Genre. Le dernier centre, en phase d'achèvement, complète le dispositif existant.
Les Bureaux Genre, déployés à travers le pays, offrent également un refuge immédiat aux victimes. Ces structures permettent une prise en charge rapide et un accompagnement adapté des survivantes de violences sexuelles.
Les Bureaux Genre, déployés à travers le pays, offrent également un refuge immédiat aux victimes. Ces structures permettent une prise en charge rapide et un accompagnement adapté des survivantes de violences sexuelles.
Mécanismes de prévention
Le Programme national de lutte contre les VBG mobilise 95 plateformes multisectorielles. Ce maillage territorial facilite le signalement des cas et l'intervention des services de protection. Les Centres de Protection de la Petite Enfance (CPPE) et les Centres d'action communautaire pour l'Enfance (CACE) complètent ce dispositif.
La prévention s'appuie également sur des campagnes de sensibilisation. L'initiative "Carton rouge aux VBG" et les 16 jours d'activisme constituent des temps forts de mobilisation contre les violences sexuelles.
Le ministère de la Femme inscrit son action dans le cadre du Programme d'action de Beijing. Cette référence internationale, adoptée en 1995, guide les politiques de protection des droits des femmes et de lutte contre les violences sexuelles.
"Un engagement collectif est nécessaire", souligne Namizata Fofana Binaté. Cette mobilisation implique les autorités judiciaires, les services sociaux et les organisations de la société civile dans la lutte contre les violences sexuelles.
La prévention s'appuie également sur des campagnes de sensibilisation. L'initiative "Carton rouge aux VBG" et les 16 jours d'activisme constituent des temps forts de mobilisation contre les violences sexuelles.
Le ministère de la Femme inscrit son action dans le cadre du Programme d'action de Beijing. Cette référence internationale, adoptée en 1995, guide les politiques de protection des droits des femmes et de lutte contre les violences sexuelles.
"Un engagement collectif est nécessaire", souligne Namizata Fofana Binaté. Cette mobilisation implique les autorités judiciaires, les services sociaux et les organisations de la société civile dans la lutte contre les violences sexuelles.
Perspectives et recommandations
Les statistiques 2024 appellent à un renforcement des mesures existantes. Le ministère de la Femme poursuit le déploiement de son dispositif de protection, tout en intensifiant les actions de prévention et de sensibilisation.
La prise en charge des victimes de viols nécessite une approche globale, incluant un accompagnement médical, psychologique et juridique. Le gouvernement ivoirien maintient ses efforts pour améliorer l'efficacité de ces services.
La prise en charge des victimes de viols nécessite une approche globale, incluant un accompagnement médical, psychologique et juridique. Le gouvernement ivoirien maintient ses efforts pour améliorer l'efficacité de ces services.