USAID - suspension de l'aide américaine © Crédit photo DR
"C'est la panique", alerte Ferro Bally dans son analyse de la suspension de l'aide américaine. L'administration Trump gèle depuis le 20 janvier 2025 l'aide au développement dans 120 pays pour une durée de 90 jours.
Selon l'analyste, cette décision vise à "évaluer l'efficacité des programmes et leur cohérence avec la politique étrangère des États-Unis d'Amérique". L'USAID, avec ses 65 milliards de dollars d'aide, se trouve directement menacée.
Selon l'analyste, cette décision vise à "évaluer l'efficacité des programmes et leur cohérence avec la politique étrangère des États-Unis d'Amérique". L'USAID, avec ses 65 milliards de dollars d'aide, se trouve directement menacée.
Analyse des conséquences
Ferro Bally souligne la gravité de la situation : "Les pays africains qui privilégient aveuglément, comme la Côte d'Ivoire, l'aide extérieure et l'endettement, se retrouvent dans un cul de sac".
L'analyste pointe la vulnérabilité des économies africaines : "Leur économie étant ainsi extravertie et aux mains des multinationales occidentales, ils se sont toujours exposés, de plein fouet, aux contrecoups des contingences extérieures".
L'analyste pointe la vulnérabilité des économies africaines : "Leur économie étant ainsi extravertie et aux mains des multinationales occidentales, ils se sont toujours exposés, de plein fouet, aux contrecoups des contingences extérieures".
Dépendance structurelle
"Les pays africains surtout francophones, n'ont jamais inscrit, au nom du pacte colonial et néocolonial, l'industrialisation dans leurs priorités", observe Ferro Bally.
L'analyste conclut : "Sans aucune capacité nationale, sans aucune ressource locale et sans aucun appui interne, donc sans aucune béquille endogène, ils demeurent des poussins à la merci des prédateurs et de leurs humeurs. Et c'est le destin des pays qui ont démissionné."
L'analyste conclut : "Sans aucune capacité nationale, sans aucune ressource locale et sans aucun appui interne, donc sans aucune béquille endogène, ils demeurent des poussins à la merci des prédateurs et de leurs humeurs. Et c'est le destin des pays qui ont démissionné."