Tidjane Thiam : Venance Konan dénonce 20 ans d'absence © Crédit photo DR
Le silence de Tidjane Thiam pendant vingt ans interpelle Venance Konan. Le journaliste ivoirien publie une tribune questionnant la légitimité du nouveau président du PDCI, absent lors des moments cruciaux de l'histoire récente du pays.
"Que lui avions-nous fait pour que, pendant plus de vingt ans, il nous ignore, nous ses compatriotes et son pays, aussi cavalièrement ?", s'interroge l'auteur dans son texte.
Le journaliste énumère les crises traversées par la Côte d'Ivoire : élections de 2000, rébellion de 2002, crise post-électorale de 2010. "A aucun moment on n'entendit la voix de Tithi. Ni pour proposer des solutions, ni pour compatir", souligne-t-il.
Même les succès nationaux n'ont pas suscité de réaction : "Il nous arriva des bonheurs aussi. Tels que la Coupe d'Afrique de football en 2015. Pas un seul mot de félicitations."
"Que lui avions-nous fait pour que, pendant plus de vingt ans, il nous ignore, nous ses compatriotes et son pays, aussi cavalièrement ?", s'interroge l'auteur dans son texte.
Le journaliste énumère les crises traversées par la Côte d'Ivoire : élections de 2000, rébellion de 2002, crise post-électorale de 2010. "A aucun moment on n'entendit la voix de Tithi. Ni pour proposer des solutions, ni pour compatir", souligne-t-il.
Même les succès nationaux n'ont pas suscité de réaction : "Il nous arriva des bonheurs aussi. Tels que la Coupe d'Afrique de football en 2015. Pas un seul mot de félicitations."
Légitimité contestée
Venance Konan défend les cadres historiques du parti : "Des gens comme Jean Louis Billon ont raison de se rebiffer. Ils étaient ici, eux. Ils ont mouillé le maillot et souffert pour leur parti."
Le journaliste s'interroge sur ce retour en 2023 : "Le fait qu'il ait perdu son poste au Crédit Suisse qui a fait faillite après lui et qu'on ne lui ait pas fait d'offre du même calibre ?"
La tribune se conclut par un appel à l'humilité : "Il devrait se faire humble, expliquer pourquoi il s'en était détourné, se faire pardonner, se mettre dans les rangs et attendre son heure."
Venance Konan insiste sur la nécessité de "se donner le temps de bien connaître à nouveau son pays et ses compatriotes qui ont bien changé pendant son absence."
Le journaliste s'interroge sur ce retour en 2023 : "Le fait qu'il ait perdu son poste au Crédit Suisse qui a fait faillite après lui et qu'on ne lui ait pas fait d'offre du même calibre ?"
La tribune se conclut par un appel à l'humilité : "Il devrait se faire humble, expliquer pourquoi il s'en était détourné, se faire pardonner, se mettre dans les rangs et attendre son heure."
Venance Konan insiste sur la nécessité de "se donner le temps de bien connaître à nouveau son pays et ses compatriotes qui ont bien changé pendant son absence."