Depuis Paris, Tidjane Thiam accuse le gouvernement d'être derrière la plainte déposée contre lui au PDCI © Crédit photo DR
Lors d'une rencontre avec plus de 2000 militants du PDCI RDA à Paris le 15 mars 2025, Tidjane Thiam a levé le voile sur l'affaire de la plainte déposée contre lui en février. Le président du parti d'opposition pointe directement le rôle du gouvernement dans cette procédure.
Cette révélation intervient alors que dame Valérie Yapo, l'une des principales plaignantes, multiplie les apparitions médiatiques pour justifier l'assignation en justice du président du PDCI.
Cette révélation intervient alors que dame Valérie Yapo, l'une des principales plaignantes, multiplie les apparitions médiatiques pour justifier l'assignation en justice du président du PDCI.
Les liens révélés
"C'est très habile de la part du gouvernement d'avoir suscité ces gens au PDCI qui portent plainte contre moi", a déclaré Tidjane Thiam devant les militants de la diaspora. Il précise : "L'avocat de madame Yapo est conseiller spécial de la présidente du conseil constitutionnel."
Le président du PDCI dénonce une stratégie gouvernementale visant à présenter l'affaire comme un conflit interne au parti. "C'est très subtil, parce qu'on essaie d'alerter l'extérieur, et ils disent : non, non, ça ce sont des problèmes internes", cite-t-il.
Le président du PDCI dénonce une stratégie gouvernementale visant à présenter l'affaire comme un conflit interne au parti. "C'est très subtil, parce qu'on essaie d'alerter l'extérieur, et ils disent : non, non, ça ce sont des problèmes internes", cite-t-il.
Les enjeux politiques
La question de la nationalité de Tidjane Thiam reste au centre des débats alors que la présidentielle d'octobre 2025 approche. Ces manœuvres juridiques s'inscrivent dans un contexte électoral tendu.
Face à cette situation, le président du PDCI rappelle un adage ivoirien : "L'araignée ne traverse pas le mur qui n'est pas fendu." Une métaphore qui souligne sa détermination à maintenir son cap politique malgré les obstacles.
Face à cette situation, le président du PDCI rappelle un adage ivoirien : "L'araignée ne traverse pas le mur qui n'est pas fendu." Une métaphore qui souligne sa détermination à maintenir son cap politique malgré les obstacles.