Soumaïla Brédoumy du PDCI convoqué par la police © Crédit photo DR
La convocation policière de Soumaïla Brédoumy intervient dans un contexte de tension politique. Le secrétaire exécutif du PDCI-RDA est attendu au Service des enquêtes générales de la Préfecture de Police d'Abidjan ce mercredi 30 avril 2025 à 11 heures, selon le document officiel daté du 29 avril que notre rédaction a pu consulter. Cette convocation suit de près l'annonce par le responsable du vieux parti de manifestations nationales prévues à partir du 2 mai.
Le document, signé par le commissaire de police Coulibaly Yao, précise que M. Brédoumy, domicilié à Cocody, devra se présenter avec son conseil "conformément aux disposition de l'article 90 du nouveau code de Procédure Pénale". Les locaux du Service des enquêtes générales sont situés "non loin des entreprises FILTISAC et MOTORAGRI, route d'Abobo, après le carrefour MACACI".
Le document, signé par le commissaire de police Coulibaly Yao, précise que M. Brédoumy, domicilié à Cocody, devra se présenter avec son conseil "conformément aux disposition de l'article 90 du nouveau code de Procédure Pénale". Les locaux du Service des enquêtes générales sont situés "non loin des entreprises FILTISAC et MOTORAGRI, route d'Abobo, après le carrefour MACACI".
Les manifestations annoncées par le PDCI
La convocation intervient juste après que Soumaïla Brédoumy, s'exprimant au nom du PDCI-RDA, a annoncé des manifestations sur l'ensemble du territoire national à partir du 2 mai 2025. Ces actions visent, selon lui, à "protester contre toutes les procédures judiciaires intentées contre le président Tidjane Thiam et à exiger sa réinscription sur la liste électorale, si rien n'est fait d'ici là".
Dans un communiqué dont il a donné lecture, le secrétaire exécutif a appelé "les militants et militantes, sur l'ensemble du territoire" à se mobiliser pour ces manifestations. Cette annonce survient dans un contexte où la question de la nationalité de Tidjane Thiam et son éligibilité pour les prochaines élections alimentent de vifs débats sur la scène politique ivoirienne.
L'affaire de la radiation électorale de Tidjane Thiam a connu plusieurs rebondissements cette semaine. Le lundi 28 avril, lors d'une conférence de presse, le conseil d'avocats du président du PDCI-RDA a qualifié de "nulle" la décision de radiation de son client de la liste électorale. Les avocats ont annoncé avoir "déposé un recours pour un jugement de fond de cette affaire qui doit obligatoirement passer par un tribunal".
Le même jour, le ministère de la Justice a pris position dans ce dossier, confirmant la nationalité ivoirienne de Tidjane Thiam. Dans une déclaration, le ministère a affirmé que l'ancien banquier "n'a jamais été apatride et n'est pas apatride parce qu'il est indiscutablement Ivoirien selon le Code de la nationalité ivoirienne". Cependant, cette même source a reconnu qu'il "avait perdu la nationalité ivoirienne – puisque Français-, lors de son inscription sur le listing".
La convocation de Soumaïla Brédoumy intervient dans une période d'intensification des manœuvres politiques. Le PDCI-RDA semble déterminé à défendre son président par tous les moyens légaux, mais aussi par la mobilisation populaire. L'appel à des manifestations nationales marque une escalade dans la stratégie du parti pour faire entendre sa voix.
Les autorités, pour leur part, paraissent vouloir encadrer strictement ces expressions politiques. La référence explicite à l'article 90 du nouveau code de Procédure Pénale dans la convocation indique la possibilité d'une procédure judiciaire. Cet article garantit au convoqué le droit d'être assisté par un avocat lors de son audition par les services de police.
Les prochains jours s'annoncent décisifs dans ce bras de fer entre le PDCI-RDA et les autorités ivoiriennes, avec d'un côté les manifestations annoncées pour le 2 mai, et de l'autre cette convocation policière prévue pour le 30 avril, soit deux jours avant la date prévue pour les protestations.
Dans un communiqué dont il a donné lecture, le secrétaire exécutif a appelé "les militants et militantes, sur l'ensemble du territoire" à se mobiliser pour ces manifestations. Cette annonce survient dans un contexte où la question de la nationalité de Tidjane Thiam et son éligibilité pour les prochaines élections alimentent de vifs débats sur la scène politique ivoirienne.
L'affaire de la radiation électorale de Tidjane Thiam a connu plusieurs rebondissements cette semaine. Le lundi 28 avril, lors d'une conférence de presse, le conseil d'avocats du président du PDCI-RDA a qualifié de "nulle" la décision de radiation de son client de la liste électorale. Les avocats ont annoncé avoir "déposé un recours pour un jugement de fond de cette affaire qui doit obligatoirement passer par un tribunal".
Le même jour, le ministère de la Justice a pris position dans ce dossier, confirmant la nationalité ivoirienne de Tidjane Thiam. Dans une déclaration, le ministère a affirmé que l'ancien banquier "n'a jamais été apatride et n'est pas apatride parce qu'il est indiscutablement Ivoirien selon le Code de la nationalité ivoirienne". Cependant, cette même source a reconnu qu'il "avait perdu la nationalité ivoirienne – puisque Français-, lors de son inscription sur le listing".
La convocation de Soumaïla Brédoumy intervient dans une période d'intensification des manœuvres politiques. Le PDCI-RDA semble déterminé à défendre son président par tous les moyens légaux, mais aussi par la mobilisation populaire. L'appel à des manifestations nationales marque une escalade dans la stratégie du parti pour faire entendre sa voix.
Les autorités, pour leur part, paraissent vouloir encadrer strictement ces expressions politiques. La référence explicite à l'article 90 du nouveau code de Procédure Pénale dans la convocation indique la possibilité d'une procédure judiciaire. Cet article garantit au convoqué le droit d'être assisté par un avocat lors de son audition par les services de police.
Les prochains jours s'annoncent décisifs dans ce bras de fer entre le PDCI-RDA et les autorités ivoiriennes, avec d'un côté les manifestations annoncées pour le 2 mai, et de l'autre cette convocation policière prévue pour le 30 avril, soit deux jours avant la date prévue pour les protestations.