Simone Gbagbo, l'ancienne Première dame de Côte d'Ivoire, a exposé le 13 mars 2025 à 7info sa vision pour une réforme électorale © Crédit photo DR
La réforme du système électoral ivoirien s'impose comme une nécessité absolue selon Simone Gbagbo. Face au journaliste Philippe Di Nacera sur 7info, la présidente du Mouvement des Générations Capables (MGC) dresse un constat sans appel de l'organisation actuelle des élections.
L'enjeu de la présidentielle 2025 ravive le débat sur l'indépendance des institutions électorales. "Notre pays ne peut plus se permettre d'avoir une Commission Électorale Indépendante qui ne l'est pas réellement", affirme Simone Gbagbo, pointant les dysfonctionnements structurels.
L'enjeu de la présidentielle 2025 ravive le débat sur l'indépendance des institutions électorales. "Notre pays ne peut plus se permettre d'avoir une Commission Électorale Indépendante qui ne l'est pas réellement", affirme Simone Gbagbo, pointant les dysfonctionnements structurels.
Une réforme institutionnelle nécessaire
La composition de la Commission Électorale Indépendante (CEI) cristallise les critiques. "La surreprésentation du parti au pouvoir dans cette institution pose un problème démocratique fondamental", analyse l'ancienne Première dame, qui préconise une redistribution équitable des sièges.
Le processus de désignation des membres de la CEI doit également évoluer. "Nous devons garantir une représentation équitable de toutes les forces politiques", précise-t-elle, suggérant la mise en place d'un nouveau mécanisme de nomination transparent.
Le processus de désignation des membres de la CEI doit également évoluer. "Nous devons garantir une représentation équitable de toutes les forces politiques", précise-t-elle, suggérant la mise en place d'un nouveau mécanisme de nomination transparent.
Des propositions concrètes
Pour renforcer la crédibilité du processus électoral, Simone Gbagbo propose plusieurs mesures. "L'audit du fichier électoral par des experts indépendants doit devenir systématique", souligne-t-elle, insistant sur la nécessité d'une base de données fiable.
La candidate évoque également la question du financement. "Le budget de la CEI doit être autonome et suffisant pour garantir son indépendance opérationnelle", explique-t-elle, proposant la création d'un fonds spécial géré de manière transparente.
La sécurisation du vote constitue une autre priorité. "Chaque bureau de vote doit disposer des moyens techniques et humains nécessaires pour garantir la sincérité du scrutin", indique Simone Gbagbo, rappelant les incidents du passé.
La présidente du MGC insiste sur le rôle des observateurs. "La présence d'observateurs nationaux et internationaux à toutes les étapes du processus électoral n'est pas négociable", affirme-t-elle, appelant à une collaboration renforcée avec les organisations spécialisées.
La candidate évoque également la question du financement. "Le budget de la CEI doit être autonome et suffisant pour garantir son indépendance opérationnelle", explique-t-elle, proposant la création d'un fonds spécial géré de manière transparente.
La sécurisation du vote constitue une autre priorité. "Chaque bureau de vote doit disposer des moyens techniques et humains nécessaires pour garantir la sincérité du scrutin", indique Simone Gbagbo, rappelant les incidents du passé.
La présidente du MGC insiste sur le rôle des observateurs. "La présence d'observateurs nationaux et internationaux à toutes les étapes du processus électoral n'est pas négociable", affirme-t-elle, appelant à une collaboration renforcée avec les organisations spécialisées.