Face à la polémique sur la nationalité de Tidjane Thiam, Serge Bilé alerte © Crédit photo DR
« Je n'ai jamais aimé la tournure que prennent les débats sur la nationalité : ils pourrissent la vie politique depuis trois décennies en Côte d'Ivoire ». Cette déclaration de Serge Bilé résonne dans le contexte de l'annonce de Tidjane Thiam.
L'écrivain et analyste politique réagit à la décision du président du PDCI de renoncer à sa nationalité française, annoncée le 7 février 2025. Une situation qui, selon lui, ravive des tensions historiques.
L'écrivain et analyste politique réagit à la décision du président du PDCI de renoncer à sa nationalité française, annoncée le 7 février 2025. Une situation qui, selon lui, ravive des tensions historiques.
Une décision tardive questionnée
Pour Serge Bilé, le timing pose question : « J'avoue franchement que je croyais qu'il avait déjà renoncé à la nationalité française pour satisfaire les conditions d'éligibilité ». Une surprise qui s'accompagne d'interrogations plus profondes.
« Pourquoi ne l'a-t-il pas fait plus tôt alors qu'il a pris la tête du PDCI depuis plus d'un an ? », s'interroge l'analyste. Il évoque deux hypothèses : « Opportunisme ? Amateurisme politique ? », laissant planer le doute sur la stratégie adoptée.
« Pourquoi ne l'a-t-il pas fait plus tôt alors qu'il a pris la tête du PDCI depuis plus d'un an ? », s'interroge l'analyste. Il évoque deux hypothèses : « Opportunisme ? Amateurisme politique ? », laissant planer le doute sur la stratégie adoptée.
Les conséquences redoutées
L'annonce pourrait avoir l'effet inverse de celui escompté : « Je ne suis pas sûr que cette annonce va calmer le jeu, car elle avalise l'idée qu'il a cédé à la pression », analyse Bilé, observant déjà les réactions sur les réseaux sociaux.
Sa conclusion est teintée d'inquiétude : « J'ai bien peur qu'on soit reparti pour un tour. Hélas. Trois fois hélas ». Une préoccupation qui s'inscrit dans la perspective des tensions politiques à venir pour la présidentielle de 2025.
Sa conclusion est teintée d'inquiétude : « J'ai bien peur qu'on soit reparti pour un tour. Hélas. Trois fois hélas ». Une préoccupation qui s'inscrit dans la perspective des tensions politiques à venir pour la présidentielle de 2025.