Revue de presse ivoirienne 3 avril 2025 © Crédit photo DR
La presse ivoirienne de ce jeudi 3 avril 2025 consacre ses unes à trois sujets d'actualité majeurs. Les quotidiens commentent la hausse du prix de vente du cacao fixé à 2200 FCFA pour la campagne intermédiaire, une augmentation saluée par la presse proche du pouvoir. Le procès pour destitution du président du PDCI, Tidjane Thiam, face à Valérie Yapo, occupe également une place importante avec des récits détaillés sur l'audience houleuse au tribunal d'Abidjan. Enfin, la grève annoncée dans le secteur éducation-formation suscite diverses réactions.
Le prix du cacao, annoncé par le ministre d'État Kobenan Kouassi Adjoumani à 2200 FCFA contre 1800 FCFA pour la campagne précédente, soit une hausse de 22,2%, est perçu différemment selon les lignes éditoriales des journaux, certains y voyant une manœuvre électoraliste à l'approche de la présidentielle d'octobre.
Le prix du cacao, annoncé par le ministre d'État Kobenan Kouassi Adjoumani à 2200 FCFA contre 1800 FCFA pour la campagne précédente, soit une hausse de 22,2%, est perçu différemment selon les lignes éditoriales des journaux, certains y voyant une manœuvre électoraliste à l'approche de la présidentielle d'octobre.
Prix du cacao : applaudissements et suspicions
« 2200 FCFA, un prix historique ! » titre Le Patriote, tandis que Le Mandat parle d'une hausse « historique pour les paysans ». Pour L'Avenir, cette revalorisation constitue un « double cadeau du président Ouattara au monde agricole », alors que Le Matin affirme que « Ouattara offre un prix record de FCFA/kg aux producteurs ».
Face à ces éloges, la presse d'opposition exprime des doutes. Le Sursaut s'interroge : « que cache cette subite générosité du gouvernement » en pointant un « timing intrigant ». Notre Voie y décèle « un calcul électoral » à quelques mois de la présidentielle. L'Inter, pour sa part, se concentre sur la réaction des producteurs sans prendre position sur les motivations de cette hausse.
Face à ces éloges, la presse d'opposition exprime des doutes. Le Sursaut s'interroge : « que cache cette subite générosité du gouvernement » en pointant un « timing intrigant ». Notre Voie y décèle « un calcul électoral » à quelques mois de la présidentielle. L'Inter, pour sa part, se concentre sur la réaction des producteurs sans prendre position sur les motivations de cette hausse.
Tensions au tribunal pour le procès Thiam
« C'était chaud au tribunal du Plateau hier », rapporte Soir Info, décrivant des députés du PDCI-RDA « bousculés », tandis que Le Bélier affirme qu'ils ont été « gazés ». Le Quotidien d'Abidjan évoque « des centaines de militants du PDCI qui ont assiégé le palais de justice d'Abidjan ».
Le Nouveau Réveil présente l'événement comme « la bataille de la résistance » du PDCI-RDA, avec « une forte mobilisation des députés et de milliers de militants ». L'Héritage détaille les heurts : « la gendarmerie et la police chargent, mais les députés refusent de reculer ». L'ensemble de la presse rapporte que « le verdict de ce procès est attendu le 11 avril », date à laquelle « le sort de Thiam sera connu », selon L'Inter.
Le Nouveau Réveil présente l'événement comme « la bataille de la résistance » du PDCI-RDA, avec « une forte mobilisation des députés et de milliers de militants ». L'Héritage détaille les heurts : « la gendarmerie et la police chargent, mais les députés refusent de reculer ». L'ensemble de la presse rapporte que « le verdict de ce procès est attendu le 11 avril », date à laquelle « le sort de Thiam sera connu », selon L'Inter.
Grève dans l'éducation : le gouvernement montre les muscles
Concernant la grève prévue dans le secteur éducation-formation pour les 3 et 4 avril, L'Avenir affirme que « l'étau se resserre autour des meneurs » et que « le gouvernement met en garde ». Dans L'Expression, la ministre de la Fonction publique, Anne-Désirée Ouloto, « réitère son appel au dialogue ».
Le Rassemblement résume la situation en titrant qu'« Ouloto sort le bâton et appelle à la responsabilité », tandis que la ministre de l'Éducation nationale, Mariatou Koné, « s'indigne face à l'incohérence » de la situation. Le Patriote rapporte qu'elle a donné des « consignes fermes aux chefs d'établissement » tout en rappelant les sanctions disciplinaires. Selon L'Intelligent d'Abidjan, Anne Ouloto a annoncé que « la continuité du service public sera assurée » si cette grève est maintenue.
Le Rassemblement résume la situation en titrant qu'« Ouloto sort le bâton et appelle à la responsabilité », tandis que la ministre de l'Éducation nationale, Mariatou Koné, « s'indigne face à l'incohérence » de la situation. Le Patriote rapporte qu'elle a donné des « consignes fermes aux chefs d'établissement » tout en rappelant les sanctions disciplinaires. Selon L'Intelligent d'Abidjan, Anne Ouloto a annoncé que « la continuité du service public sera assurée » si cette grève est maintenue.