Révision liste électorale : LASM Blaise réagit, "la CEI nous gratifie d'une horreur intellectuelle"

Lundi 10 Février 2025

LASM Blaise, Le cadre du PPA-CI réagit au nouveau calendrier de révision électorale, dénonçant un allongement injustifié des délais de traitement.


LASM Blaise, le cadre du PPA-CI, dénonce l'allongement des délais de révision électorale par la CEI © Crédit photo DR
« La CEI nous a gratifiés d'une horreur intellectuelle », déclare LASM Blaise sur sa page Facebook le 10 février 2025. Le cadre du PPA-CI réagit à l'intervention de la porte-parole adjointe de la Commission électorale sur NCI.

L'opposition s'interroge sur la durée annoncée : « Sept mois, rien que ça ! De novembre 2024 à juin 2025 ». LASM Blaise compare avec les précédentes révisions : « En 2020, cette même révision, menée par les mêmes équipes avec les mêmes outils, a été bouclée en trois mois ».

Des délais multipliés

Le traitement des données cristallise les critiques. « Nous découvrons avec stupeur que la phase de traitement s'étendra sur quatre mois, du 18 novembre 2024 au 16 mars 2025 », souligne le responsable politique, rappelant qu'en 2015, cette opération n'avait nécessité que 16 jours.

LASM Blaise ironise sur cette extension : « Une grève des machines ? Un changement inopiné d'opérateur technique ? La fuite par la mer vers Lampedusa des techniciens ayant œuvré en 2015 ? » Une série de questions rhétoriques pointant les incohérences du calendrier.

Contradictions institutionnelles

Le cadre du PPA-CI relève une contradiction majeure : « La CEI affirme que la loi sur la RLE annuelle est impossible à appliquer. Pourtant, en juillet dernier, son président assurait qu'elle aurait lieu après la présidentielle ».

Cette situation amène LASM Blaise à questionner l'indépendance de l'institution : « La CEI va-t-elle continuer à jouer à la fois l'arbitre et le joueur, confirmant son rôle d'appendice du RHDP ? »

Le responsable politique formule deux revendications principales. D'abord, « la dissolution pure et simple de cette CEI et son remplacement par une nouvelle CEI véritablement indépendante composée de religieux et de leaders de la société civile ».

Ensuite, LASM Blaise demande des poursuites judiciaires contre les dirigeants actuels « pour parjure », estimant qu'ils « ont décidé de violer en toute conscience les lois sur lesquelles ils ont juré lors de leur investiture ».
Dans la même rubrique :