Révision électorale en Côte d'Ivoire 2024 © Crédit photo DR
La révision électorale en Côte d'Ivoire 2024 provoque un débat houleux à l'Assemblée nationale. Le 9 octobre 2024, lors de la présentation du mode opératoire par le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, le Parti des peuples africains – Côte d'Ivoire (PPA-CI) a exprimé de sérieuses réserves. Pr Hubert Oulaye, président du groupe parlementaire du PPA-CI, a mis en lumière des problèmes potentiels dans le fichier électoral.
"Nous avions démontré que la liste électorale actuelle contient des irrégularités flagrantes qui concernent près de 2,5 millions d'électeurs", a déclaré Pr Oulaye. Cette affirmation remet en question l'intégrité du processus de révision électorale prévu du 19 octobre au 10 novembre 2024.
Le député a fourni des détails sur la nature de ces irrégularités présumées. Selon lui, il s'agirait "de millions d'électeurs frauduleusement inscrits sur la liste électorale ou qui le sont de façon indue, notamment des personnes décédées, des fraudeurs sur la nationalité, des personnes citoyennes omises ou déplacées frauduleusement". Ces allégations, si elles étaient confirmées, pourraient avoir des répercussions importantes sur la crédibilité du processus électoral.
"Nous avions démontré que la liste électorale actuelle contient des irrégularités flagrantes qui concernent près de 2,5 millions d'électeurs", a déclaré Pr Oulaye. Cette affirmation remet en question l'intégrité du processus de révision électorale prévu du 19 octobre au 10 novembre 2024.
Le député a fourni des détails sur la nature de ces irrégularités présumées. Selon lui, il s'agirait "de millions d'électeurs frauduleusement inscrits sur la liste électorale ou qui le sont de façon indue, notamment des personnes décédées, des fraudeurs sur la nationalité, des personnes citoyennes omises ou déplacées frauduleusement". Ces allégations, si elles étaient confirmées, pourraient avoir des répercussions importantes sur la crédibilité du processus électoral.
L'appel à un audit indépendant
Face à ces préoccupations, le PPA-CI a clairement exprimé sa position. "Au niveau du PPA-CI, notre position est de réaliser un audit de la liste électorale, mais apparemment nous avons le sentiment que la Commission électorale indépendante ne veut pas", a affirmé Pr Oulaye. Cette demande d'audit indépendant reflète la méfiance du parti envers le processus actuel de révision de la liste électorale.
Le PPA-CI a également soulevé la question de la transhumance électorale. Pr Oulaye a mentionné "le mercenariat électoral connu sous le nom de transhumance" comme un problème supplémentaire affectant l'intégrité du fichier électoral. Cette pratique, qui consiste en un changement opportuniste de circonscription électorale, est perçue comme une menace à la représentativité du vote.
Le PPA-CI a également soulevé la question de la transhumance électorale. Pr Oulaye a mentionné "le mercenariat électoral connu sous le nom de transhumance" comme un problème supplémentaire affectant l'intégrité du fichier électoral. Cette pratique, qui consiste en un changement opportuniste de circonscription électorale, est perçue comme une menace à la représentativité du vote.
La réponse de la CEI aux accusations
Le président de la CEI, Coulibaly-Kuibiert, a répondu aux accusations du PPA-CI. Il a rappelé qu'une réunion sur le fichier électoral avait eu lieu le 15 juillet 2023, au cours de laquelle des réponses avaient été apportées aux préoccupations des partis politiques.
Concernant les électeurs centenaires, un point de contentieux soulevé par l'opposition, Coulibaly-Kuibiert a fourni des chiffres précis. "Sur les 4 201 électeurs présumés centenaires sur la liste électorale, 4 001 disposaient d'un dossier dans la base de données de la CEI au site central", a-t-il expliqué.
Le président de la CEI a également souligné l'importance de fournir des preuves pour toute contestation. "Si vous considérez que ce ne sont pas des centenaires, et que cet âge est frauduleux, il faut en apporter la preuve", a-t-il déclaré, rappelant les dispositions de l'article 12 du Code électoral qui exige des pièces justificatives pour toute demande de radiation.
Ces échanges entre le PPA-CI et la CEI mettent en évidence les tensions entourant la préparation des prochaines échéances électorales en Côte d'Ivoire. La fiabilité de la liste électorale et la transparence du processus de révision restent des enjeux centraux du débat politique dans le pays.
Concernant les électeurs centenaires, un point de contentieux soulevé par l'opposition, Coulibaly-Kuibiert a fourni des chiffres précis. "Sur les 4 201 électeurs présumés centenaires sur la liste électorale, 4 001 disposaient d'un dossier dans la base de données de la CEI au site central", a-t-il expliqué.
Le président de la CEI a également souligné l'importance de fournir des preuves pour toute contestation. "Si vous considérez que ce ne sont pas des centenaires, et que cet âge est frauduleux, il faut en apporter la preuve", a-t-il déclaré, rappelant les dispositions de l'article 12 du Code électoral qui exige des pièces justificatives pour toute demande de radiation.
Ces échanges entre le PPA-CI et la CEI mettent en évidence les tensions entourant la préparation des prochaines échéances électorales en Côte d'Ivoire. La fiabilité de la liste électorale et la transparence du processus de révision restent des enjeux centraux du débat politique dans le pays.