Relation Côte d'Ivoire - Burkina © Crédit photo DR
La tradition diplomatique ivoirienne s'inscrit dans la continuité de l'héritage d'Houphouët-Boigny. Le ministre Léon Kacou Houadja Adom l'a rappelé dans une interview à Jeune Afrique le 5 février 2025, citant la célèbre maxime du père de la nation : « Le dialogue était l'arme des forts. »
Cette position s'illustre dans la gestion actuelle des relations avec le Burkina Faso. Malgré les tensions apparues depuis septembre 2022, la Côte d'Ivoire maintient sa politique d'ouverture et de dialogue.
Cette position s'illustre dans la gestion actuelle des relations avec le Burkina Faso. Malgré les tensions apparues depuis septembre 2022, la Côte d'Ivoire maintient sa politique d'ouverture et de dialogue.
Une terre d'accueil historique
Le ministre Adom souligne la vocation d'accueil de la Côte d'Ivoire : « La Côte d'Ivoire est un pays de paix et de dialogue. Jamais elle ne sera une terre de déstabilisation. » Les chiffres confirment cette réalité avec 29 % de résidents d'origine étrangère.
La position ivoirienne s'inscrit dans la continuité politique du président Alassane Ouattara qui, selon le ministre, « fait preuve de beaucoup de mansuétude vis-à-vis des avanies qui sont proférées contre lui tous les jours. »
La position ivoirienne s'inscrit dans la continuité politique du président Alassane Ouattara qui, selon le ministre, « fait preuve de beaucoup de mansuétude vis-à-vis des avanies qui sont proférées contre lui tous les jours. »
Fonctionnement normal des représentations diplomatiques
Le ministre clarifie la situation des missions diplomatiques : « Les ambassades du Burkina Faso, du Niger et du Mali en Côte d'Ivoire fonctionnent normalement. Les nôtres aussi dans ces pays. » Il précise que le récent mouvement diplomatique burkinabè s'inscrit dans une rotation quinquennale habituelle.
Les canaux de communication restent ouverts entre les deux pays. Le ministre conclut sur une note fraternelle : « Nous maintenons des canaux de discussion. Nous pensons qu'après tout, nous sommes des frères et rien ne nous sépare. »
Les canaux de communication restent ouverts entre les deux pays. Le ministre conclut sur une note fraternelle : « Nous maintenons des canaux de discussion. Nous pensons qu'après tout, nous sommes des frères et rien ne nous sépare. »