Radiation de Tidjane Thiam : l'opposition ivoirienne marche ce jeudi © Crédit photo DR
L'opposition en Côte d'Ivoire intensifie sa riposte face à la décision judiciaire qui exclut Tidjane Thiam de la course à la présidentielle. Le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) a convoqué ce mercredi ses partisans à des rassemblements dans tout le pays pour la journée de jeudi, marquant un tournant dans la tension politique à cinq mois du scrutin présidentiel.
La décision du tribunal d'Abidjan, tombée mardi, a privé l'ancien banquier de sa place sur les listes électorales, au motif qu'il aurait perdu sa nationalité ivoirienne. Sans recours possible, cette radiation ferme définitivement la porte à sa candidature pour l'élection du 25 octobre 2025, provoquant l'indignation dans le camp de l'opposition.
La décision du tribunal d'Abidjan, tombée mardi, a privé l'ancien banquier de sa place sur les listes électorales, au motif qu'il aurait perdu sa nationalité ivoirienne. Sans recours possible, cette radiation ferme définitivement la porte à sa candidature pour l'élection du 25 octobre 2025, provoquant l'indignation dans le camp de l'opposition.
Marches prévues devant les tribunaux
Simon Doho, chef des députés du PDCI, a lancé l'appel à mobilisation depuis la permanence du parti située dans le quartier du Plateau à Abidjan. "Demain, partout sur l'étendue du territoire, chaque Ivoirien là où il se trouve va marcher devant le palais de justice de sa région, de sa ville", a-t-il déclaré devant une centaine de militants enthousiastes scandant "Titi président", le surnom de leur candidat.
À Abidjan, le rassemblement débutera à 9h00 depuis le siège du parti jusqu'au tribunal du Plateau. Selon Simon Doho, le directeur général de la police se serait engagé à "assurer la protection des députés et des populations" participant aux manifestations, bien que les autorisations pour ce type d'événements soient rarement accordées dans le pays.
À Abidjan, le rassemblement débutera à 9h00 depuis le siège du parti jusqu'au tribunal du Plateau. Selon Simon Doho, le directeur général de la police se serait engagé à "assurer la protection des députés et des populations" participant aux manifestations, bien que les autorisations pour ce type d'événements soient rarement accordées dans le pays.
Double pression judiciaire sur l'opposition
Le calendrier de cette mobilisation coïncide avec une autre échéance judiciaire. Un tribunal d'Abidjan doit rendre ce jeudi une décision qui pourrait également démettre Tidjane Thiam de ses fonctions de président du PDCI, accentuant encore la pression sur l'opposition.
La contestation a déjà pris d'autres formes. Mercredi, les parlementaires du PDCI et du parti de l'ancien président Laurent Gbagbo ont quitté une séance plénière de l'Assemblée nationale. "Nous l'avons fait par protestation de la décision de justice d'exclure Tidjane Thiam de la liste électorale", a expliqué à l'AFP Soumaïla Bredoumy, porte-parole du PDCI.
L'éviction de Tidjane Thiam, ancien directeur général du Crédit Suisse revenu en Côte d'Ivoire pour se lancer en politique, intervient dans un contexte électoral déjà tendu. Le président Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2011, est accusé par ses opposants de manœuvrer pour écarter ses rivaux potentiels.
Le PDCI, ancien allié du parti au pouvoir devenu son principal adversaire, qualifie cette décision judiciaire de politique. "C'est un appel à tous nos frères et sœurs, de toute ethnie, de toute religion, qui croient à la Côte d'Ivoire, qui refusent la dictature", a affirmé Simon Doho, établissant un lien direct avec le président Ouattara.
Cette crise politique survient alors que le pays se prépare à une élection présidentielle considérée comme déterminante pour la stabilité régionale, dans un contexte où plusieurs pays voisins connaissent des transitions militaires.
La contestation a déjà pris d'autres formes. Mercredi, les parlementaires du PDCI et du parti de l'ancien président Laurent Gbagbo ont quitté une séance plénière de l'Assemblée nationale. "Nous l'avons fait par protestation de la décision de justice d'exclure Tidjane Thiam de la liste électorale", a expliqué à l'AFP Soumaïla Bredoumy, porte-parole du PDCI.
L'éviction de Tidjane Thiam, ancien directeur général du Crédit Suisse revenu en Côte d'Ivoire pour se lancer en politique, intervient dans un contexte électoral déjà tendu. Le président Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2011, est accusé par ses opposants de manœuvrer pour écarter ses rivaux potentiels.
Le PDCI, ancien allié du parti au pouvoir devenu son principal adversaire, qualifie cette décision judiciaire de politique. "C'est un appel à tous nos frères et sœurs, de toute ethnie, de toute religion, qui croient à la Côte d'Ivoire, qui refusent la dictature", a affirmé Simon Doho, établissant un lien direct avec le président Ouattara.
Cette crise politique survient alors que le pays se prépare à une élection présidentielle considérée comme déterminante pour la stabilité régionale, dans un contexte où plusieurs pays voisins connaissent des transitions militaires.