Question de la nationalité pour la présidentielle : "le virus qui gangrène le corps social en Côte d'Ivoire" selon N'dry Claver

Lundi 10 Février 2025

N'dry Claver, l'avocat de Blé Goudé analyse l'impact de la question de la nationalité sur la société ivoirienne et propose une solution générationnelle.


La question de la nationalité ressurgit dans le débat politique ivoirien. « Depuis le décès du président Houphouët-Boigny, la question de la nationalité est devenue le virus qui gangrène le corps social en Côte d'Ivoire », affirme Maître N'dry Claver.

L'avocat de Blé Goudé rappelle les conséquences de cette problématique, notamment la guerre de septembre 2002 qui « a duré une dizaine d'années ». Un conflit dont les leçons ne semblent pas avoir été retenues selon lui.

Les implications constitutionnelles

L'article 55 de la Constitution ivoirienne encadre strictement la question de la nationalité pour l'élection présidentielle. Le texte exige l'exclusivité de la nationalité ivoirienne et une filiation ivoirienne par le père ou la mère.

Ces dispositions impactent directement la scène politique. Les candidats doivent prouver leur conformité à ces exigences constitutionnelles, comme l'illustre la récente renonciation de certains acteurs politiques à leur double nationalité.

Une solution générationnelle

Face à cette situation, Maître N'dry Claver propose une approche nouvelle : « Je crois réellement qu'il n'y a pas d'autre solution possible : seule une Génération de Rupture va nous faire sortir de ce cauchemar qui hante et sacrifie les pauvres innocents ».

L'avocat conclut sur une note d'espoir : « Le Petit Reste changera ce pays ». Une vision qui appelle à dépasser les clivages historiques autour de la nationalité pour construire une nouvelle dynamique politique.
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