Procès Valérie Yapo - Tidjane Thiam © Crédit photo DR
Le procès opposant Valérie Yapo à Tidjane Thiam, actuel président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA), connaît un nouveau report. Selon les informations publiées ce jeudi 24 avril par abidjan.net, le tribunal a décidé de renvoyer l'audience au 8 mai 2025, afin de permettre au ministère public de finaliser ses conclusions.
Cette affaire, qui secoue le plus ancien parti politique ivoirien depuis plusieurs mois, entre dans une phase décisive. Après une première audience le 11 avril où la juge des référés s'était déclarée incompétente, cette nouvelle date pourrait marquer un tournant dans la bataille juridique engagée par l'ancienne déléguée d'Akoupé.
Cette affaire, qui secoue le plus ancien parti politique ivoirien depuis plusieurs mois, entre dans une phase décisive. Après une première audience le 11 avril où la juge des référés s'était déclarée incompétente, cette nouvelle date pourrait marquer un tournant dans la bataille juridique engagée par l'ancienne déléguée d'Akoupé.
Contestation de légitimité au cœur du litige
Au cœur de ce conflit judiciaire se trouve la contestation par Valérie Yapo de la légitimité de Tidjane Thiam à la présidence du PDCI-RDA. Membre du bureau politique du parti, elle conteste vigoureusement l'élection de Thiam lors du congrès de décembre 2023, qualifiant celle-ci de "parodie d'élection" entachée d'irrégularités.
La plaignante reproche notamment à Tidjane Thiam de ne pas remplir les critères d'éligibilité requis par les statuts du parti, avec une attention particulière portée à sa nationalité. Selon les informations disponibles, elle pointe notamment sa double nationalité franco-ivoirienne au moment de son élection, alors que Thiam a depuis renoncé à sa nationalité française pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle d'octobre 2025.
La plaignante reproche notamment à Tidjane Thiam de ne pas remplir les critères d'éligibilité requis par les statuts du parti, avec une attention particulière portée à sa nationalité. Selon les informations disponibles, elle pointe notamment sa double nationalité franco-ivoirienne au moment de son élection, alors que Thiam a depuis renoncé à sa nationalité française pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle d'octobre 2025.
Un contexte politique tendu à l'approche de la présidentielle
Cette procédure judiciaire s'inscrit dans un contexte politique tendu, à quelques mois de l'échéance présidentielle. Initialement, Valérie Yapo avait été suspendue temporairement des instances du PDCI-RDA en février 2025, une sanction justifiée selon le conseil de discipline par "la gravité de ses propos, jugés susceptibles de nuire à la cohésion interne du parti".
Malgré la levée de cette sanction par le PDCI le 26 mars 2025, Valérie Yapo a maintenu son action en justice, élargissant même sa requête. Elle demande désormais la suspension de Tidjane Thiam de ses fonctions, l'annulation des décisions prises sous sa signature, et la nomination d'un administrateur provisoire pour gérer les affaires courantes du parti. Cette démarche est perçue par certains observateurs comme une tentative de déstabilisation à l'approche de la présidentielle.
Cette affaire judiciaire révèle également les tensions internes qui traversent le PDCI-RDA depuis la succession d'Henri Konan Bédié. Valérie Yapo affirme agir par fidélité au parti et au nom de la transparence interne, rejetant toute accusation de manipulation politique extérieure.
"Je défends la légalité et les principes fondateurs du PDCI, pas des intérêts personnels", aurait-elle déclaré à ses proches selon une source du parti. Face à elle, Tidjane Thiam, qui a été élu avec près de 96% des suffrages lors du congrès contesté, bénéficie du soutien de nombreux cadres et élus du parti qui voient dans cette procédure une manœuvre pour entraver sa candidature présidentielle.
Malgré la levée de cette sanction par le PDCI le 26 mars 2025, Valérie Yapo a maintenu son action en justice, élargissant même sa requête. Elle demande désormais la suspension de Tidjane Thiam de ses fonctions, l'annulation des décisions prises sous sa signature, et la nomination d'un administrateur provisoire pour gérer les affaires courantes du parti. Cette démarche est perçue par certains observateurs comme une tentative de déstabilisation à l'approche de la présidentielle.
Cette affaire judiciaire révèle également les tensions internes qui traversent le PDCI-RDA depuis la succession d'Henri Konan Bédié. Valérie Yapo affirme agir par fidélité au parti et au nom de la transparence interne, rejetant toute accusation de manipulation politique extérieure.
"Je défends la légalité et les principes fondateurs du PDCI, pas des intérêts personnels", aurait-elle déclaré à ses proches selon une source du parti. Face à elle, Tidjane Thiam, qui a été élu avec près de 96% des suffrages lors du congrès contesté, bénéficie du soutien de nombreux cadres et élus du parti qui voient dans cette procédure une manœuvre pour entraver sa candidature présidentielle.