Pas de 4e mandat pour Ouattara, exige Affi N'Guessan © Crédit photo DR
Le débat sur un quatrième mandat d'Alassane Ouattara s'intensifie en Côte d'Ivoire. Pascal Affi N'Guessan, candidat du Front populaire ivoirien (FPI), appelle le président sortant à renoncer à une nouvelle candidature en 2025 dans un entretien accordé à RFI.
Le président du FPI remet en cause les résultats économiques du pouvoir. "Le taux de croissance n'a rien à voir avec la réalité. Sur le plan social, c'est la catastrophe", déclare Affi N'Guessan, chiffres à l'appui.
"L'espérance de vie a reculé sous Ouattara de 58 à 57 ans. L'indice de développement humain s'est dégradé", affirme le candidat du FPI. Cette analyse s'appuie sur des indicateurs sociaux. "Il y a beaucoup de pauvreté", ajoute-t-il, contestant l'impact réel de la croissance économique.
Le président du FPI remet en cause les résultats économiques du pouvoir. "Le taux de croissance n'a rien à voir avec la réalité. Sur le plan social, c'est la catastrophe", déclare Affi N'Guessan, chiffres à l'appui.
"L'espérance de vie a reculé sous Ouattara de 58 à 57 ans. L'indice de développement humain s'est dégradé", affirme le candidat du FPI. Cette analyse s'appuie sur des indicateurs sociaux. "Il y a beaucoup de pauvreté", ajoute-t-il, contestant l'impact réel de la croissance économique.
Une gouvernance critiquée
Le président du FPI élargit sa critique à la gestion politique. "Sur le plan de la gouvernance, il y a beaucoup de malversations, beaucoup d'enrichissement illicite, de corruption", dénonce Affi N'Guessan.
"La réconciliation nationale est un échec", poursuit le candidat du FPI. Cette évaluation négative justifie selon lui l'appel à renoncer à un quatrième mandat. "Ce serait un grand risque pour le pays que Monsieur Ouattara soit encore candidat en 2025", prévient-il.
"La réconciliation nationale est un échec", poursuit le candidat du FPI. Cette évaluation négative justifie selon lui l'appel à renoncer à un quatrième mandat. "Ce serait un grand risque pour le pays que Monsieur Ouattara soit encore candidat en 2025", prévient-il.
La succession au RHDP
Affi N'Guessan analyse les perspectives au sein du parti au pouvoir. "Je ne crois pas. Je ne pense pas", répond-il à la question d'une nouvelle candidature d'Alassane Ouattara. "Monsieur Ouattara est bien conscient du risque que cela représente pour lui-même et pour le pays", explique-t-il.
La question du dauphin se pose au RHDP. "Quand on a été vice-président, on aspire légitimement à être président", note Affi N'Guessan à propos de Tiémoko Meyliet Koné. "Ce ne serait pas une surprise si c'était lui qui était choisi comme le candidat du RHDP", analyse-t-il.
Le débat sur l'après-Ouattara s'installe dans la campagne présidentielle. Le FPI appelle à un changement de gouvernance en 2025. Cette position structure le débat politique à onze mois du scrutin présidentiel.
La position d'Affi N'Guessan sur un quatrième mandat marque la précampagne. Le candidat du FPI construit son opposition sur le bilan social du pouvoir. Cette stratégie vise à convaincre les électeurs de la nécessité d'une alternance en 2025.
La question du dauphin se pose au RHDP. "Quand on a été vice-président, on aspire légitimement à être président", note Affi N'Guessan à propos de Tiémoko Meyliet Koné. "Ce ne serait pas une surprise si c'était lui qui était choisi comme le candidat du RHDP", analyse-t-il.
Le débat sur l'après-Ouattara s'installe dans la campagne présidentielle. Le FPI appelle à un changement de gouvernance en 2025. Cette position structure le débat politique à onze mois du scrutin présidentiel.
La position d'Affi N'Guessan sur un quatrième mandat marque la précampagne. Le candidat du FPI construit son opposition sur le bilan social du pouvoir. Cette stratégie vise à convaincre les électeurs de la nécessité d'une alternance en 2025.