Présidentielle 2025 : Le RHDP contre-attaque sur l'indépendance de la CEI © Crédit photo DR
La Commission électorale indépendante (CEI) se trouve au centre d'une nouvelle passe d'armes entre pouvoir et opposition en Côte d'Ivoire. Kobenan Kouassi Adjoumani, porte-parole principal du RHDP, a défendu l'institution lors des "Rendez-vous du RHDP" ce mercredi 16 avril 2025, face aux critiques formulées par les partis d'opposition.
Le ministre d'État a livré une réponse directe aux accusations selon lesquelles la CEI serait sous le contrôle du parti présidentiel. « La CEI n'est pas inféodée au RHDP, elle est plutôt inféodée aux lois de la République », a tranché Adjoumani lors de cette tribune consacrée au thème : « La Commission électorale indépendante est-elle inféodée au RHDP ? ».
Le ministre d'État a livré une réponse directe aux accusations selon lesquelles la CEI serait sous le contrôle du parti présidentiel. « La CEI n'est pas inféodée au RHDP, elle est plutôt inféodée aux lois de la République », a tranché Adjoumani lors de cette tribune consacrée au thème : « La Commission électorale indépendante est-elle inféodée au RHDP ? ».
Une opposition qui conteste la légitimité de l'organe électoral
Cette sortie médiatique répond à la décision récente du PPA-CI de Laurent Gbagbo et du PDCI de suspendre la participation de leurs représentants au sein de la Commission électorale. Les deux formations d'opposition justifient leur retrait par la volonté d'obtenir un dialogue politique garantissant la transparence du scrutin présidentiel d'octobre 2025.
Pour Kobenan Adjoumani, ces accusations n'ont aucun fondement. Il a rappelé que la CEI a connu plusieurs évolutions depuis l'arrivée au pouvoir d'Alassane Ouattara : « La Commission électorale indépendante n'a jamais connu autant de réformes consensuelles que sous la présidence du président Alassane Ouattara », a-t-il souligné.
Le porte-parole du RHDP a particulièrement insisté sur le caractère inclusif de ces réformes, qui ont toutes été menées « à l'issue de discussions entre toutes les parties prenantes, impliquant le gouvernement, les partis politiques et la société civile ». Il a précisé qu'aucune modification n'a été imposée de manière unilatérale par le pouvoir.
Pour Kobenan Adjoumani, ces accusations n'ont aucun fondement. Il a rappelé que la CEI a connu plusieurs évolutions depuis l'arrivée au pouvoir d'Alassane Ouattara : « La Commission électorale indépendante n'a jamais connu autant de réformes consensuelles que sous la présidence du président Alassane Ouattara », a-t-il souligné.
Le porte-parole du RHDP a particulièrement insisté sur le caractère inclusif de ces réformes, qui ont toutes été menées « à l'issue de discussions entre toutes les parties prenantes, impliquant le gouvernement, les partis politiques et la société civile ». Il a précisé qu'aucune modification n'a été imposée de manière unilatérale par le pouvoir.
Des critiques ancrées dans l'histoire politique ivoirienne
Le ministre n'a pas hésité à rappeler les antécédents historiques des tensions autour de la CEI. « Les attaques et procès en récrimination de M. Gbagbo contre la CEI ne datent pas d'aujourd'hui. Même au pouvoir, il était en conflit permanent avec la Commission électorale », a affirmé Kobenan Adjoumani.
Cette référence au passé souligne la continuité des désaccords sur l'organisation des élections en Côte d'Ivoire, un sujet qui a souvent cristallisé les tensions politiques depuis plus de deux décennies. Le porte-parole du RHDP a qualifié l'opposition de « déconnectée » de la réalité du pays, estimant que celle-ci cherche des prétextes face à une échéance électorale qui l'inquiète.
« Le RHDP n'entend pas se laisser distraire par tout ce vacarme orchestré par une opposition qui, en réalité, a peur des élections », a déclaré sans ambages le ministre de l'Agriculture, ajoutant que son parti attendait sereinement « la publication de la liste définitive, pour engager la bataille du parrainage de son candidat ».
Cette référence au passé souligne la continuité des désaccords sur l'organisation des élections en Côte d'Ivoire, un sujet qui a souvent cristallisé les tensions politiques depuis plus de deux décennies. Le porte-parole du RHDP a qualifié l'opposition de « déconnectée » de la réalité du pays, estimant que celle-ci cherche des prétextes face à une échéance électorale qui l'inquiète.
« Le RHDP n'entend pas se laisser distraire par tout ce vacarme orchestré par une opposition qui, en réalité, a peur des élections », a déclaré sans ambages le ministre de l'Agriculture, ajoutant que son parti attendait sereinement « la publication de la liste définitive, pour engager la bataille du parrainage de son candidat ».
Un calendrier électoral maintenu malgré les tensions
Face aux manœuvres de l'opposition, le RHDP affiche sa détermination à respecter le calendrier électoral établi. Kobenan Adjoumani a appelé les partis d'opposition à « respecter les lois de la République » et à « proposer une alternative crédible, au lieu de s'acharner vainement à jeter le discrédit sur les institutions ».
Dans son intervention, le porte-parole a également accusé certains opposants de vouloir « faire déraper le calendrier électoral dans le funeste but d'instaurer un régime de transition ». Une allusion à peine voilée aux tensions qui ont marqué les précédents scrutins présidentiels dans le pays.
Réaffirmant « l'attachement du RHDP à l'indépendance de la Commission électorale, à un processus électoral crédible et à une démocratie apaisée », Adjoumani a conclu avec assurance que son parti n'avait « besoin d'aucune manipulation institutionnelle pour gagner dès le premier tour, au soir du 25 octobre 2025 ».
À six mois de l'élection présidentielle, ce nouvel épisode de tension autour de la CEI illustre les défis qui attendent la Côte d'Ivoire dans l'organisation d'un scrutin accepté par tous les acteurs politiques.
Dans son intervention, le porte-parole a également accusé certains opposants de vouloir « faire déraper le calendrier électoral dans le funeste but d'instaurer un régime de transition ». Une allusion à peine voilée aux tensions qui ont marqué les précédents scrutins présidentiels dans le pays.
Réaffirmant « l'attachement du RHDP à l'indépendance de la Commission électorale, à un processus électoral crédible et à une démocratie apaisée », Adjoumani a conclu avec assurance que son parti n'avait « besoin d'aucune manipulation institutionnelle pour gagner dès le premier tour, au soir du 25 octobre 2025 ».
À six mois de l'élection présidentielle, ce nouvel épisode de tension autour de la CEI illustre les défis qui attendent la Côte d'Ivoire dans l'organisation d'un scrutin accepté par tous les acteurs politiques.