Présidentielle 2025 : L'opposition ivoirienne parviendra-t-elle à ses fins ?

Mardi 15 Octobre 2024

La présidentielle 2025 en Côte d'Ivoire soulève des interrogations. L'opposition, menée par Tidjane Thiam, formule des demandes précises lors d'un conclave à Abidjan le 14 octobre 2024.


L'opposition, menée par Tidjane Thiam, formule des demandes précises lors d'un conclave à Abidjan le 14 octobre 2024 © Crédit photo DR
La présidentielle 2025 en Côte d'Ivoire mobilise l'opposition. Tidjane Thiam, président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), a exposé les revendications de l'opposition lors d'une réunion le 14 octobre 2024 à Abidjan. Cette rencontre s'est déroulée à quelques jours du début de l'opération d'enrôlement électoral.

Thiam a exprimé la nécessité d'étendre la période d'enrôlement électoral. Il a déclaré : "Nous maintenons notre demande que l'inscription dure plusieurs mois". Le gouvernement a prévu une opération du 19 octobre au 10 novembre 2024. L'opposition juge cette durée de trois semaines insuffisante.

Le président du PDCI a toutefois reconnu des avancées. Il a cité la gratuité des certificats de nationalité et la possibilité de s'inscrire avec un récépissé de carte d'identité comme des mesures positives.

Dialogue politique souhaité

Thiam a appelé à l'ouverture d'un dialogue entre le gouvernement et l'opposition. Il a affirmé : "Notre seconde demande est que le gouvernement engage un dialogue politique avec l'opposition". Ce dialogue, selon lui, devrait aborder divers aspects du processus électoral.

Le leader de l'opposition a mentionné plusieurs points à discuter. Il a évoqué la publication des résultats par bureau de vote, la qualité de l'encre indélébile, et la composition de la Commission électorale indépendante (CEI).

Réformes électorales en vue ?

L'opposition ivoirienne a signé un protocole d'accord le 9 août 2024. Ce document vise à coordonner les actions pour obtenir des élections transparentes et crédibles. Les signataires critiquent le système électoral actuel. Ils le considèrent comme une source de conflits depuis 2010.

Simone Ehivet, ex-Première dame, a plaidé pour un "dialogue inclusif". Elle a insisté sur la nécessité d'impliquer les partis politiques, les organisations de la société civile et l'ensemble des forces vives de la nation. L'objectif est d'aboutir à des réformes électorales consensuelles pour garantir une élection inclusive en 2025.
Kristian B. Aka
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