Ponctions salariales des enseignants : Mariatou Koné a décidé © Crédit photo DR
Syndicats enseignants et ministère de l'Éducation nationale ont renoué le dialogue ce lundi 28 avril 2025 à Abidjan. La ministre Mariatou Koné a convié les organisations syndicales, signataires et non signataires du récent mouvement de grève, à une rencontre dans la salle de conférence de son cabinet. Cette initiative intervient dans un contexte marqué par des contestations liées aux retenues sur salaires effectuées après la suspension du mot d'ordre de grève le 8 avril dernier.
La réunion s'inscrit dans la continuité de la politique de "dialogue direct" prônée par la ministre pour maintenir un climat scolaire apaisé. Cette approche avait déjà permis, trois semaines plus tôt, de ramener les syndicalistes à la table des négociations et d'obtenir la suspension du mouvement social débuté le 3 avril.
La réunion s'inscrit dans la continuité de la politique de "dialogue direct" prônée par la ministre pour maintenir un climat scolaire apaisé. Cette approche avait déjà permis, trois semaines plus tôt, de ramener les syndicalistes à la table des négociations et d'obtenir la suspension du mouvement social débuté le 3 avril.
Une médiation ministérielle face aux ponctions salariales
Les représentants syndicaux ont principalement exposé leurs "inquiétudes" concernant les ponctions opérées sur les salaires d'avril de leurs collègues. Ces retenues, faisant l'objet d'une note de clarification émise le même jour par la Direction des Ressources Humaines, constituent le point central des doléances. Les porte-parole ont explicitement sollicité l'intervention de la ministre, qu'ils considèrent comme "leur avocate" auprès du gouvernement.
Face à ces préoccupations, Mariatou Koné a pris des engagements: "Faites confiance au Président de la République et à son gouvernement. Je me suis engagée sur le processus. Je ferai les plaidoyers auprès du Gouvernement", a-t-elle déclaré lors de la rencontre, tout en rappelant que la revendication d'une prime d'incitation demeure à l'étude.
Face à ces préoccupations, Mariatou Koné a pris des engagements: "Faites confiance au Président de la République et à son gouvernement. Je me suis engagée sur le processus. Je ferai les plaidoyers auprès du Gouvernement", a-t-elle déclaré lors de la rencontre, tout en rappelant que la revendication d'une prime d'incitation demeure à l'étude.
Équilibre entre droit syndical et continuité pédagogique
La ministre a profité de cette rencontre pour replacer le dialogue dans une perspective plus large. À quelques semaines des examens nationaux, elle a souligné que "le droit syndical, bien que reconnu, ne doit pas être un goulot d'étranglement au droit à l'éducation de millions d'enfants", un message qui traduit sa préoccupation pour la continuité du service éducatif.
Tout en reconnaissant la légitimité des revendications syndicales, Mariatou Koné a néanmoins "regretté l'attitude de certains syndicalistes qui choisissent la voie de la défiance, de l'agitation sur le terrain plutôt que la table de négociation", privilégiant une approche constructive du dialogue social.
À l'issue de la rencontre, les différents porte-parole syndicaux, dont Kla Alain Charles, Ekoun Kouassi et Paul Gnobo, ont pris des engagements concrets pour apaiser les tensions et minimiser l'impact de la grève sur le parcours scolaire des élèves. Ils se sont notamment engagés à "rattraper les heures de cours perdues du fait de la grève et à sensibiliser leurs camarades".
Ce nouvel épisode de concertation s'inscrit dans la continuité du dialogue amorcé le 8 avril dernier, qualifié alors par Bli Blé David, principal meneur de la grève, par la formule "Nous nous sommes compris". Cette déclaration avait marqué la suspension du mouvement social après des négociations jugées constructives.
La problématique des retenues sur salaires, objet d'une clarification officielle publiée simultanément par le ministère, devrait connaître des développements dans les prochains jours, alors que l'administration a invité les personnels estimant avoir été ponctionnés à tort à constituer des dossiers de régularisation.
Tout en reconnaissant la légitimité des revendications syndicales, Mariatou Koné a néanmoins "regretté l'attitude de certains syndicalistes qui choisissent la voie de la défiance, de l'agitation sur le terrain plutôt que la table de négociation", privilégiant une approche constructive du dialogue social.
À l'issue de la rencontre, les différents porte-parole syndicaux, dont Kla Alain Charles, Ekoun Kouassi et Paul Gnobo, ont pris des engagements concrets pour apaiser les tensions et minimiser l'impact de la grève sur le parcours scolaire des élèves. Ils se sont notamment engagés à "rattraper les heures de cours perdues du fait de la grève et à sensibiliser leurs camarades".
Ce nouvel épisode de concertation s'inscrit dans la continuité du dialogue amorcé le 8 avril dernier, qualifié alors par Bli Blé David, principal meneur de la grève, par la formule "Nous nous sommes compris". Cette déclaration avait marqué la suspension du mouvement social après des négociations jugées constructives.
La problématique des retenues sur salaires, objet d'une clarification officielle publiée simultanément par le ministère, devrait connaître des développements dans les prochains jours, alors que l'administration a invité les personnels estimant avoir été ponctionnés à tort à constituer des dossiers de régularisation.