PDCI : Valérie Yapo propose trois candidats pour remplacer Thiam © Crédit photo DR
Trois noms émergent comme possibles remplaçants de Tidjane Thiam pour représenter le PDCI-RDA à l'élection présidentielle de 2025. Cette liste a été dévoilée par Valérie Yapo, membre du bureau politique du parti, lors d'une déclaration faite ce jeudi 24 avril à Abidjan-Plateau, au lendemain de la confirmation officielle de la radiation de Tidjane Thiam de la liste électorale.
La sortie de Valérie Yapo illustre les divisions qui commencent à apparaître au sein du parti après cette décision de justice. Alors que la direction du PDCI-RDA semble encore focalisée sur une stratégie de contestation de la radiation de son président, certains cadres estiment qu'il est temps de préparer un plan alternatif face à l'urgence de la situation.
La sortie de Valérie Yapo illustre les divisions qui commencent à apparaître au sein du parti après cette décision de justice. Alors que la direction du PDCI-RDA semble encore focalisée sur une stratégie de contestation de la radiation de son président, certains cadres estiment qu'il est temps de préparer un plan alternatif face à l'urgence de la situation.
Trois profils aux parcours complémentaires
Parmi les noms proposés par Valérie Yapo figure Thierry Tanoh, ancien vice-président de la Banque mondiale et ex-ministre du Pétrole et de l'Énergie. Son profil international et son expertise économique pourraient séduire une partie de l'électorat sensible aux questions de développement et de gouvernance économique.
Jean-Marc Yacé, maire de Cocody, constitue la deuxième option évoquée. Sa gestion de cette commune huppée d'Abidjan et sa popularité grandissante en font un candidat potentiel avec une base électorale déjà établie. Kouamé Patrice complète ce trio. Moins connu du grand public, ce cadre du parti bénéficie néanmoins d'un ancrage territorial important et d'une fidélité sans faille aux valeurs traditionnelles du PDCI-RDA.
Au-delà de ces trois noms masculins, Valérie Yapo a également évoqué sa propre disponibilité pour porter les couleurs du parti. « Moi-même, je pourrais être candidate », a-t-elle déclaré sans ambages, ouvrant ainsi la porte à une candidature féminine dans un paysage politique majoritairement dominé par les hommes.
Cette proposition intervient dans un contexte d'urgence pour le PDCI-RDA. « Il n'est pas trop tard. Le PDCI-RDA peut encore se ressaisir et choisir un nouveau candidat d'ici fin mai », a insisté Valérie Yapo. Elle a également lancé un avertissement sur les risques encourus par le parti en cas d'absence à cette élection : « Depuis 2010, nous n'avons pas participé à une présidentielle. Si nous ratons encore cette échéance, le parti risque de s'éteindre doucement. » Une mise en garde qui trouve un écho particulier alors que le PDCI-RDA, plus ancien parti de Côte d'Ivoire, traverse une période charnière de son histoire.
Jean-Marc Yacé, maire de Cocody, constitue la deuxième option évoquée. Sa gestion de cette commune huppée d'Abidjan et sa popularité grandissante en font un candidat potentiel avec une base électorale déjà établie. Kouamé Patrice complète ce trio. Moins connu du grand public, ce cadre du parti bénéficie néanmoins d'un ancrage territorial important et d'une fidélité sans faille aux valeurs traditionnelles du PDCI-RDA.
Au-delà de ces trois noms masculins, Valérie Yapo a également évoqué sa propre disponibilité pour porter les couleurs du parti. « Moi-même, je pourrais être candidate », a-t-elle déclaré sans ambages, ouvrant ainsi la porte à une candidature féminine dans un paysage politique majoritairement dominé par les hommes.
Cette proposition intervient dans un contexte d'urgence pour le PDCI-RDA. « Il n'est pas trop tard. Le PDCI-RDA peut encore se ressaisir et choisir un nouveau candidat d'ici fin mai », a insisté Valérie Yapo. Elle a également lancé un avertissement sur les risques encourus par le parti en cas d'absence à cette élection : « Depuis 2010, nous n'avons pas participé à une présidentielle. Si nous ratons encore cette échéance, le parti risque de s'éteindre doucement. » Une mise en garde qui trouve un écho particulier alors que le PDCI-RDA, plus ancien parti de Côte d'Ivoire, traverse une période charnière de son histoire.