Ouattara renforce son dispositif contre le blanchiment en Côte d'Ivoire © Crédit photo DR
Le Groupe de Surveillance financière (GSF) voit le jour au sein du ministère des Finances et du Budget. Cette création, annoncée le 12 février 2025 par le porte-parole du gouvernement Amadou Coulibaly, s'inscrit dans le renforcement du dispositif national de lutte contre le blanchiment.
Le nouvel organe prend en charge le contrôle des assujettis et l'application des sanctions relevant de la Direction générale des Douanes. Cette réorganisation fait suite à la modification du décret du 23 décembre 2023 portant organisation du ministère des Finances.
Le nouvel organe prend en charge le contrôle des assujettis et l'application des sanctions relevant de la Direction générale des Douanes. Cette réorganisation fait suite à la modification du décret du 23 décembre 2023 portant organisation du ministère des Finances.
Cadre réglementaire
Selon Amadou Coulibaly, "ce décret modifie l'organisation et le fonctionnement du ministère des Finances et du Budget pour assurer le déploiement des autorités de contrôle en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme".
Le GSF s'appuie sur l'ordonnance du 30 mars 2022 qui définit le régime des sanctions administratives. Cette base légale encadre la lutte contre le blanchiment, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive.
Le GSF s'appuie sur l'ordonnance du 30 mars 2022 qui définit le régime des sanctions administratives. Cette base légale encadre la lutte contre le blanchiment, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive.
Modernisation administrative
La création du GSF s'accompagne d'une modernisation des processus administratifs. Le ministère des Finances introduit la dématérialisation des marchés publics et vise une certification ISO 9001 pour l'intégration générale des marchés publics.
Cette transformation numérique nécessite "le réaménagement et l'adaptation de plusieurs services dédiés au système intégré de gestion des opérations des marchés publics", précise le porte-parole du gouvernement. Ces changements renforcent l'efficacité du contrôle financier.
Cette transformation numérique nécessite "le réaménagement et l'adaptation de plusieurs services dédiés au système intégré de gestion des opérations des marchés publics", précise le porte-parole du gouvernement. Ces changements renforcent l'efficacité du contrôle financier.