Marcel Amon-Tanoh dévoile sa réconciliation avec Ouattara © Crédit photo DR
Marcel Amon-Tanoh a levé le voile sur les dessous de sa réconciliation avec le président Alassane Ouattara. Invité de l'émission Le Grand Talk diffusée sur Life TV ce jeudi 10 avril 2025, l'actuel conseiller spécial du président a évoqué les discussions privées qui ont permis de surmonter la crise politique survenue en 2020, lorsqu'il avait quitté le gouvernement.
Cette réconciliation, officialisée par sa nomination comme conseiller spécial en décembre 2024, s'est construite sur des échanges directs entre les deux hommes, loin de l'agitation médiatique. Une méthode que l'ancien ministre présente comme la seule valable pour résoudre les différends au sein de la famille politique houphouëtiste.
Cette réconciliation, officialisée par sa nomination comme conseiller spécial en décembre 2024, s'est construite sur des échanges directs entre les deux hommes, loin de l'agitation médiatique. Une méthode que l'ancien ministre présente comme la seule valable pour résoudre les différends au sein de la famille politique houphouëtiste.
Une réconciliation fondée sur la franchise
« Le linge sale se lave en famille. Nous avons eu une longue discussion, et nous nous sommes compris », a confié l'ancien chef de la diplomatie ivoirienne sur le plateau du Grand Talk. Cette référence aux discussions privées avec Alassane Ouattara révèle l'importance accordée au dialogue direct dans le règlement de leur différend politique.
Amon-Tanoh a insisté sur la nécessité d'une communication franche : « J'aurais dû maintenir le contact avec le Président Alassane Ouattara et lui exprimer directement ce que je lui reprochais à l'époque ». Cette autocritique souligne sa conviction que les divergences politiques, même profondes, doivent se régler par des échanges personnels plutôt que par des déclarations publiques.
Amon-Tanoh a insisté sur la nécessité d'une communication franche : « J'aurais dû maintenir le contact avec le Président Alassane Ouattara et lui exprimer directement ce que je lui reprochais à l'époque ». Cette autocritique souligne sa conviction que les divergences politiques, même profondes, doivent se régler par des échanges personnels plutôt que par des déclarations publiques.
Un modèle politique houphouëtiste
En privilégiant cette approche, Marcel Amon-Tanoh s'inscrit dans une tradition politique héritée du président fondateur Félix Houphouët-Boigny, connu pour sa préférence pour le dialogue et la réconciliation. « Il est important de faire la distinction entre le gouvernement et le RHDP », a-t-il précisé, suggérant que certaines de ses critiques visaient davantage des aspects organisationnels du parti que la personne du président.
Cette nuance éclaire sous un jour nouveau les désaccords qui avaient conduit à sa démission du gouvernement en 2020, alors que les tensions autour de la désignation du candidat du RHDP pour l'élection présidentielle battaient leur plein. Sa réconciliation avec Ouattara témoigne d'une volonté partagée de dépasser ces différends pour préserver l'unité du mouvement houphouëtiste.
Fort de cette réconciliation, Marcel Amon-Tanoh a clairement affiché son soutien au président Ouattara pour la prochaine échéance électorale : « Désormais, chaque fois que j'aurai quelque chose à dire ou à faire, je m'adresserai directement à lui, comme je l'ai toujours fait », a-t-il promis, scellant ainsi définitivement leur réconciliation.
Cette position intervient dans un contexte politique marqué par le positionnement des différents acteurs en vue de l'élection présidentielle de 2025.
Cette nuance éclaire sous un jour nouveau les désaccords qui avaient conduit à sa démission du gouvernement en 2020, alors que les tensions autour de la désignation du candidat du RHDP pour l'élection présidentielle battaient leur plein. Sa réconciliation avec Ouattara témoigne d'une volonté partagée de dépasser ces différends pour préserver l'unité du mouvement houphouëtiste.
Fort de cette réconciliation, Marcel Amon-Tanoh a clairement affiché son soutien au président Ouattara pour la prochaine échéance électorale : « Désormais, chaque fois que j'aurai quelque chose à dire ou à faire, je m'adresserai directement à lui, comme je l'ai toujours fait », a-t-il promis, scellant ainsi définitivement leur réconciliation.
Cette position intervient dans un contexte politique marqué par le positionnement des différents acteurs en vue de l'élection présidentielle de 2025.