Dans Fraternité Matin ce 21 février 2025, Auguste Miremont, l'ancien vice-président de la CEI répond aux critiques sur la liste électorale © Crédit photo DR
"La CEI est une bonne institution qui applique la loi", affirme Auguste Miremont dans les colonnes de Fraternité Matin ce 21 février 2025. L'ancien vice-président de la Commission électorale indépendante (2010-2018) répond aux critiques sur la gestion du processus électoral.
Face aux contestations, il rappelle une réalité technique : "Il y a 22 000 bureaux de vote. Il faut deux représentants par bureau, donc 44 000 personnes, dont le candidat doit pouvoir s'occuper". Il pointe ainsi la responsabilité des partis dans la surveillance du vote.
Face aux contestations, il rappelle une réalité technique : "Il y a 22 000 bureaux de vote. Il faut deux représentants par bureau, donc 44 000 personnes, dont le candidat doit pouvoir s'occuper". Il pointe ainsi la responsabilité des partis dans la surveillance du vote.
Le contentieux comme solution
Concernant la demande de révision de la liste électorale, Auguste Miremont propose une réponse concrète : "Les partis politiques qui ne sont pas satisfaits peuvent profiter de la période du contentieux pour redresser la liste électorale".
L'ancien vice-président rappelle le dispositif de proximité : "Dans les communes comme dans les villages, on se connaît. À partir du moment où vous pensez qu'un tel n'a pas le droit d'être sur la liste électorale, on a la période du contentieux pour signaler cela".
L'ancien vice-président rappelle le dispositif de proximité : "Dans les communes comme dans les villages, on se connaît. À partir du moment où vous pensez qu'un tel n'a pas le droit d'être sur la liste électorale, on a la période du contentieux pour signaler cela".
Appel à la responsabilité
"Les hommes doivent faire en sorte que nous ne connaissions plus les méfaits des années antérieures qui nous ont conduits à des déchirures terribles", déclare-t-il dans Fraternité Matin.
Auguste Miremont conclut sur une note d'unité : "Tout homme politique, quel que soit son rang, doit savoir raison garder, pour préserver la paix entre nous, la cohabitation entre nous, la cohésion sociale. C'est ce qui doit être primordial".
Auguste Miremont conclut sur une note d'unité : "Tout homme politique, quel que soit son rang, doit savoir raison garder, pour préserver la paix entre nous, la cohabitation entre nous, la cohésion sociale. C'est ce qui doit être primordial".