Liste des ministres ivoiriens de la Justice de 1959 à 2023

Samedi 28 Septembre 2024

La Côte d'Ivoire a vu se succéder de nombreux ministres ivoiriens de la Justice depuis son indépendance. Voici la chronologie complète des titulaires de ce poste depuis 1959.


Liste des ministres ivoiriens de la Justice de 1959 à 2023 © Crédit photo Sercom Gouvernement ivoirien
La Côte d'Ivoire a connu une série de ministres de la Justice depuis son indépendance en 1960. Cette chronologie reflète l'évolution politique et institutionnelle du pays au fil des décennies.

Alphonse Bony : du 30 novembre 1959 au 15 février 1963
Nalo Bamba : du 15 février 1963 au 21 janvier 1966

Camille Alliali : du 21 février 1966 au 18 novembre 1983
Lazeni N P Coulibaly : du 18 novembre 1983 au 10 juillet 1986

Noël Nemin : du 10 juillet 1986 au 30 novembre 1990
Jacqueline Lohoue-Oble : du 30 novembre 1990 au 09 décembre 1993
Faustin Kouame : du 09 décembre 1993 au 10 août 1996
Kouakou Brou Jean : du 10 août 1996 au 24 décembre 1999

Les années 2000

Essy N'gatta : du 04 janvier 2000 au 22 septembre 2000
Général Konan Yao Pascal : du 22 septembre 2000 au 30 octobre 2000
Oulaï Siéné : du 30 octobre 2000 au 05 août 2002
Désiré Asségnini Tagro : du 05 août 2002 au 13 mars 2003
Henriette Dagri-Diabaté : du 13 mars 2003 au 28 décembre 2005
Kone Mamadou : du 28 décembre 2005 au 05 décembre 2010

Jeannot Ahoussou-Kouadio : du 01 juin 2011 au 21 novembre 2012
Gnénéma Coulibaly : du 22 novembre 2012 au 12 janvier 2016
Sansan Kambile : depuis 2016

Particularités et records

Camille Alliali détient le record de longévité à ce poste avec plus de 17 ans de service.
Jacqueline Lohoue-Oble a été la première femme à occuper cette fonction.
La période 2000-2003 a connu la succession la plus rapide de ministres, reflétant l'instabilité politique de l'époque.

L'évolution du ministère de la Justice en Côte d'Ivoire reflète l'histoire du pays. De l'indépendance à nos jours, chaque ministre a contribué à façonner le système judiciaire ivoirien, en s'adaptant aux défis de son époque. Cette chronologie témoigne de la continuité institutionnelle malgré les changements politiques qu'a connus le pays.
Kristian B. Aka
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