Les écoles d'Abengourou fermées ce lundi suite aux ponctions salariales © Crédit photo DR
Les écoles d'Abengourou restent portes closes ce lundi 28 avril 2025. Les enseignants de cette localité de l'est de la Côte d'Ivoire ont décidé de suspendre leurs activités pour protester contre les ponctions opérées sur leurs salaires à la suite du mouvement de grève qui avait paralysé le secteur éducatif début avril. Cette action spontanée survient alors que le conflit entre les syndicats d'enseignants et le gouvernement semblait s'être apaisé après la suspension du mot d'ordre de grève nationale le 10 avril dernier.
La situation risque de perturber à nouveau le calendrier scolaire, déjà fortement impacté par les précédentes mobilisations. Les élèves, particulièrement ceux des classes d'examen, voient leur préparation compromise par ces nouvelles perturbations. Les parents d'élèves, pris au dépourvu, s'inquiètent des conséquences de cette fermeture inattendue des établissements sur l'année scolaire.
La situation risque de perturber à nouveau le calendrier scolaire, déjà fortement impacté par les précédentes mobilisations. Les élèves, particulièrement ceux des classes d'examen, voient leur préparation compromise par ces nouvelles perturbations. Les parents d'élèves, pris au dépourvu, s'inquiètent des conséquences de cette fermeture inattendue des établissements sur l'année scolaire.
Les raisons de la colère des enseignants
La cause principale de cette nouvelle mobilisation réside dans les retenues sur salaires appliquées aux enseignants grévistes d'avril.
Les enseignants estiment que ces ponctions contreviennent à l'esprit des accords conclus lors de la suspension de la grève le 10 avril. La décision de maintenir les retenues sur salaires est perçue comme un manque de bonne foi de la part des autorités, et a ravivé la colère au sein du corps enseignant d'Abengourou.
La grève d'avril avait été initiée pour réclamer la revalorisation d'une prime trimestrielle d'incitation au personnel du secteur Éducation/Formation, équivalente à celle accordée aux autres fonctionnaires depuis 2008. Le mouvement avait été massivement suivi avec plus de 80% des 154 000 enseignants du pays mobilisés lors des premières journées.
Face à cette mobilisation, le gouvernement avait adopté une posture ferme, allant jusqu'à menacer de considérer comme démissionnaires les enseignants absents à leurs postes à partir du 7 avril, conformément au statut général de la Fonction Publique. Plusieurs syndicalistes avaient été arrêtés, dont Ghislain Dugarry Assy, accentuant les tensions sociales. Malgré ces pressions, les discussions entre syndicats et autorités avaient permis d'aboutir à une suspension du mouvement et à la reprise des cours le 11 avril.
La fermeture des écoles à Abengourou pourrait être le prélude à un mouvement plus large si le gouvernement maintient sa position sur les ponctions salariales. Les syndicats d'enseignants "restent vigilants" et insistent sur "le respect des engagements pris" concernant l'obtention effective de la prime d'incitation et la levée des sanctions.
Les enseignants estiment que ces ponctions contreviennent à l'esprit des accords conclus lors de la suspension de la grève le 10 avril. La décision de maintenir les retenues sur salaires est perçue comme un manque de bonne foi de la part des autorités, et a ravivé la colère au sein du corps enseignant d'Abengourou.
La grève d'avril avait été initiée pour réclamer la revalorisation d'une prime trimestrielle d'incitation au personnel du secteur Éducation/Formation, équivalente à celle accordée aux autres fonctionnaires depuis 2008. Le mouvement avait été massivement suivi avec plus de 80% des 154 000 enseignants du pays mobilisés lors des premières journées.
Face à cette mobilisation, le gouvernement avait adopté une posture ferme, allant jusqu'à menacer de considérer comme démissionnaires les enseignants absents à leurs postes à partir du 7 avril, conformément au statut général de la Fonction Publique. Plusieurs syndicalistes avaient été arrêtés, dont Ghislain Dugarry Assy, accentuant les tensions sociales. Malgré ces pressions, les discussions entre syndicats et autorités avaient permis d'aboutir à une suspension du mouvement et à la reprise des cours le 11 avril.
La fermeture des écoles à Abengourou pourrait être le prélude à un mouvement plus large si le gouvernement maintient sa position sur les ponctions salariales. Les syndicats d'enseignants "restent vigilants" et insistent sur "le respect des engagements pris" concernant l'obtention effective de la prime d'incitation et la levée des sanctions.
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