Le Conseil des ministres ivoiriens du 9 avril 2025 a été marqué par la question de la grève des enseignants © Crédit photo DR
Le Conseil des ministres ivoiriens du 9 avril 2025 a consacré une large part aux questions d'actualité, notamment la grève des enseignants qui perturbe partiellement le système éducatif. Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement, a réaffirmé la position des autorités face à ce mouvement social qui réclame une revalorisation des primes trimestrielles.
Durant cette rencontre présidée par Alassane Ouattara au Palais présidentiel d'Abidjan-Plateau, le ministre a annoncé une reprise des discussions entre le ministère de la Fonction publique et les syndicats d'enseignants. « On peut noter avec satisfaction un retour au dialogue, ce que le gouvernement a toujours souhaité. La porte du dialogue n'a jamais été fermée », a déclaré le porte-parole.
Durant cette rencontre présidée par Alassane Ouattara au Palais présidentiel d'Abidjan-Plateau, le ministre a annoncé une reprise des discussions entre le ministère de la Fonction publique et les syndicats d'enseignants. « On peut noter avec satisfaction un retour au dialogue, ce que le gouvernement a toujours souhaité. La porte du dialogue n'a jamais été fermée », a déclaré le porte-parole.
Un impact limité du mouvement selon le gouvernement
Interrogé sur les conséquences de cette grève sur l'année scolaire, Amadou Coulibaly a minimisé la portée du mouvement. « Le ministre de l'Éducation a dit que sur les 41 directions régionales que compte son département, neuf ont été fortement impactées la semaine passée. Pour lundi et mardi, il y a eu une baisse. C'est quatre régions qui ont été fortement impactées », a-t-il précisé.
Selon les chiffres gouvernementaux, le taux de suivi de la grève serait passé d'environ 20% lors des premiers jours à 10% en début de semaine. Des statistiques contestées par les syndicats qui revendiquent une mobilisation plus importante. « Les cours n'ont pas été arrêtés. Donc il n'y a pas de risque d'année blanche », a rassuré le ministre, ajoutant que « des dispositions ont déjà été imaginées au cas où nous aurions un durcissement de cette crise ».
Face aux inquiétudes des parents d'élèves, le porte-parole a été catégorique : « Il n'y aura pas d'année blanche. Les années seront sauvées. Laissez vos enfants aller à l'école. Le gouvernement est là pour les protéger. »
La revendication principale des enseignants concerne une revalorisation des primes trimestrielles. Amadou Coulibaly a rappelé que cette demande s'inscrit dans un contexte plus large : « La question des primes touche un plus grand nombre de corporations que celui du monde de l'enseignement. Il est important pour le gouvernement d'introduire cela dans une réflexion générale. »
Le ministre a évoqué le travail d'évaluation financière réalisé : « Si lors de la première grève, les enseignants étaient incapables de dire le montant de ce que cette revendication coûtait à l'État, mais avec ce travail qui a été fait, avec ces rencontres, ils ont pu évaluer et c'est autour de 400 milliards par exemple. »
Un chiffre à mettre en perspective avec les efforts déjà consentis par l'État, selon le porte-parole : « Je voudrais rappeler que les efforts qui ont été faits, qui concernent notamment le paiement de ces stocks des arriérés et autres avantages, ont coûté à l'État un peu plus de 2700 milliards de francs CFA. »
Cette somme représenterait, selon lui, « l'équivalent du budget de l'État de Côte d'Ivoire en 2010 » accordé à une seule corporation. Une manière de rappeler l'importance des engagements déjà pris par le gouvernement Ouattara envers les fonctionnaires.
« Avec le président Ouattara, tout se discute. C'est l'ère de la discussion, c'est l'ère du dialogue », a conclu le ministre, appelant à poursuivre les négociations dans le cadre de la trêve sociale en vigueur.
Selon les chiffres gouvernementaux, le taux de suivi de la grève serait passé d'environ 20% lors des premiers jours à 10% en début de semaine. Des statistiques contestées par les syndicats qui revendiquent une mobilisation plus importante. « Les cours n'ont pas été arrêtés. Donc il n'y a pas de risque d'année blanche », a rassuré le ministre, ajoutant que « des dispositions ont déjà été imaginées au cas où nous aurions un durcissement de cette crise ».
Face aux inquiétudes des parents d'élèves, le porte-parole a été catégorique : « Il n'y aura pas d'année blanche. Les années seront sauvées. Laissez vos enfants aller à l'école. Le gouvernement est là pour les protéger. »
La revendication principale des enseignants concerne une revalorisation des primes trimestrielles. Amadou Coulibaly a rappelé que cette demande s'inscrit dans un contexte plus large : « La question des primes touche un plus grand nombre de corporations que celui du monde de l'enseignement. Il est important pour le gouvernement d'introduire cela dans une réflexion générale. »
Le ministre a évoqué le travail d'évaluation financière réalisé : « Si lors de la première grève, les enseignants étaient incapables de dire le montant de ce que cette revendication coûtait à l'État, mais avec ce travail qui a été fait, avec ces rencontres, ils ont pu évaluer et c'est autour de 400 milliards par exemple. »
Un chiffre à mettre en perspective avec les efforts déjà consentis par l'État, selon le porte-parole : « Je voudrais rappeler que les efforts qui ont été faits, qui concernent notamment le paiement de ces stocks des arriérés et autres avantages, ont coûté à l'État un peu plus de 2700 milliards de francs CFA. »
Cette somme représenterait, selon lui, « l'équivalent du budget de l'État de Côte d'Ivoire en 2010 » accordé à une seule corporation. Une manière de rappeler l'importance des engagements déjà pris par le gouvernement Ouattara envers les fonctionnaires.
« Avec le président Ouattara, tout se discute. C'est l'ère de la discussion, c'est l'ère du dialogue », a conclu le ministre, appelant à poursuivre les négociations dans le cadre de la trêve sociale en vigueur.