Le délogement des étudiants ivoiriens crée une onde de choc © Crédit photo DR
La Côte d'Ivoire se trouve confrontée à une situation tendue dans ses universités. Les ministres de la sécurité et de l'enseignement supérieur ont ordonné l'expulsion immédiate des occupants illégaux des chambres universitaires, une décision qui suscite de nombreuses critiques.
Jean Bonin, président de FIER et conseiller municipal, remet en question la méthode employée. Il affirme : "Je conçois aisément que, suite à leur réveil tardif, les ministres aient décidé de demander aux occupants illégaux des chambres universitaires de les libérer. Toutefois, leur demander de le faire SANS DÉLAI m'apparaît précipité et inhumain."
Le juriste souligne l'importance du respect des droits, même dans des situations d'occupation illégale. Il déclare : "Dans un État de droit, on ne jette pas à la rue des occupants illégaux sans leur donner un délai de préavis pour quitter les lieux."
Jean Bonin, président de FIER et conseiller municipal, remet en question la méthode employée. Il affirme : "Je conçois aisément que, suite à leur réveil tardif, les ministres aient décidé de demander aux occupants illégaux des chambres universitaires de les libérer. Toutefois, leur demander de le faire SANS DÉLAI m'apparaît précipité et inhumain."
Le juriste souligne l'importance du respect des droits, même dans des situations d'occupation illégale. Il déclare : "Dans un État de droit, on ne jette pas à la rue des occupants illégaux sans leur donner un délai de préavis pour quitter les lieux."
Les enjeux humains
Bonin met en avant les conséquences potentielles de cette décision sur les étudiants les plus vulnérables. Il explique : "Cette façon de faire pourrait engendrer de gros problèmes existentiels pour certains étudiants complètement démunis ou qui n'ont pas de familles dans leur entourage immédiat."
Le président de FIER critique également l'inaction passée des autorités, déclarant : "Vous avez péché par défaut en laissant ces personnes occuper depuis plusieurs années illégalement ces lieux sans aucune réaction de votre part." Il conclut en appelant à une approche plus équilibrée : "Apprenez à mettre en toute chose l'être humain au centre de vos actions."
Le président de FIER critique également l'inaction passée des autorités, déclarant : "Vous avez péché par défaut en laissant ces personnes occuper depuis plusieurs années illégalement ces lieux sans aucune réaction de votre part." Il conclut en appelant à une approche plus équilibrée : "Apprenez à mettre en toute chose l'être humain au centre de vos actions."