Le GPS de Guillaume Soro alerte sur l'enlèvement d'un de ses cadres © Crédit photo DR
GPS (Générations et Peuples Solidaires) a publié ce mardi 15 avril 2025 sa cinquième déclaration de l'année relative à la vie de la nation. Dans ce document, le mouvement de Guillaume Soro dénonce l'enlèvement d'un de ses cadres et s'inquiète du climat pré-électoral à six mois de la présidentielle.
Le texte, issu d'une réunion ordinaire du cadre restreint tenue le 12 avril, aborde principalement deux sujets : les critiques contre la Commission Électorale Indépendante (CEI) et la disparition de Coulibaly Walina, membre de la Commission d'Orientation et de Coordination (COC) de GPS et coordinateur régional pour Abobo 2, enlevé à son domicile dans la nuit du 10 au 11 avril.
Le texte, issu d'une réunion ordinaire du cadre restreint tenue le 12 avril, aborde principalement deux sujets : les critiques contre la Commission Électorale Indépendante (CEI) et la disparition de Coulibaly Walina, membre de la Commission d'Orientation et de Coordination (COC) de GPS et coordinateur régional pour Abobo 2, enlevé à son domicile dans la nuit du 10 au 11 avril.
Enlèvement d'un cadre de GPS
Selon la déclaration, Coulibaly Walina a été « enlevé à son domicile par des hommes encagoulés, non identifiés et conduit vers une destination inconnue » aux environs de 2h30 du matin. Le mouvement considère cet acte comme s'inscrivant « dans la longue série de persécutions dirigées contre les militants de GPS ».
Face à cette situation, GPS « exige sa libération immédiate et sans condition » et interpelle les organisations de défense des droits humains. Le mouvement souligne que « trois jours après cette disparition, les autorités n'ont publié aucun communiqué » et tient « le régime d'Alassane Ouattara pour pleinement responsable de ce qui pourrait lui arriver ».
Dans sa déclaration, GPS s'inquiète de voir « la Côte d'Ivoire s'avancer à grands pas vers une élection présidentielle sous haute tension ». Le mouvement fustige la « posture de refus d'ouverture, d'écoute et de respect des exigences démocratiques » de la Commission Électorale Indépendante.
GPS estime que la CEI « persiste à demeurer dans sa posture de refus » et qu'elle « maintient son refus d'organiser cette révision pourtant formellement prescrite par la loi ». Le mouvement justifie le retrait des représentants du PDCI et du PPA-CI de la commission électorale, y voyant « un symptôme d'une crise de confiance profonde ».
Face à cette situation, GPS « exige sa libération immédiate et sans condition » et interpelle les organisations de défense des droits humains. Le mouvement souligne que « trois jours après cette disparition, les autorités n'ont publié aucun communiqué » et tient « le régime d'Alassane Ouattara pour pleinement responsable de ce qui pourrait lui arriver ».
Dans sa déclaration, GPS s'inquiète de voir « la Côte d'Ivoire s'avancer à grands pas vers une élection présidentielle sous haute tension ». Le mouvement fustige la « posture de refus d'ouverture, d'écoute et de respect des exigences démocratiques » de la Commission Électorale Indépendante.
GPS estime que la CEI « persiste à demeurer dans sa posture de refus » et qu'elle « maintient son refus d'organiser cette révision pourtant formellement prescrite par la loi ». Le mouvement justifie le retrait des représentants du PDCI et du PPA-CI de la commission électorale, y voyant « un symptôme d'une crise de confiance profonde ».
Exigences pour l'élection présidentielle
GPS formule trois exigences principales concernant le processus électoral. Le mouvement demande « l'inscription immédiate et sans conditions de Messieurs Laurent Gbagbo, Guillaume Soro et Charles Blé Goudé sur la liste électorale, conformément aux principes fondamentaux des droits civils et politiques ».
Par ailleurs, le groupe politique réclame « la révision urgente et transparente de la liste électorale, pour permettre à tous les Ivoiriens non-inscrits ou radiés injustement de pouvoir exercer leur droit de vote » ainsi que « la réforme en profondeur de la CEI, afin qu'elle devienne réellement indépendante et impartiale ».
Le mouvement conclut sa déclaration en réaffirmant « son engagement à poursuivre le combat pour une Côte d'Ivoire libre, juste et démocratique » et assure rester « aux côtés du peuple ivoirien pour défendre les valeurs de justice, de démocratie et de vérité ».
Par ailleurs, le groupe politique réclame « la révision urgente et transparente de la liste électorale, pour permettre à tous les Ivoiriens non-inscrits ou radiés injustement de pouvoir exercer leur droit de vote » ainsi que « la réforme en profondeur de la CEI, afin qu'elle devienne réellement indépendante et impartiale ».
Le mouvement conclut sa déclaration en réaffirmant « son engagement à poursuivre le combat pour une Côte d'Ivoire libre, juste et démocratique » et assure rester « aux côtés du peuple ivoirien pour défendre les valeurs de justice, de démocratie et de vérité ».