Le 43e BIMA en centre stratégique pour l'armée ivoirienne : Adjoumani fait des précisions

Mercredi 11 Décembre 2024

La rétrocession de la base française marque une étape majeure dans la modernisation des Forces armées de Côte d'Ivoire avec l'installation de nouvelles unités d'élite.


Le 43e BIMA en centre stratégique pour l'armée ivoirienne © Crédit photo DR
Le processus de rétrocession de la base du 43e BIMA aux Forces armées de Côte d'Ivoire (FACI) entre dans sa phase active. Selon Kobenan Kouassi Adjoumani, porte-parole du RHDP, cette transition représente "un processus à la fois stratégique et politique de collaboration entre les deux armées".

Cette rétrocession s'inscrit dans un contexte où, comme le souligne le porte-parole, "vivre en sécurité n'est plus une évidence" et nécessite "d'investir massivement, veiller 24h sur 24, élaborer des stratégies".

Le processus de transfert repose sur "la poursuite d'entraînements conjoints, d'offres de places dans les écoles de formation selon les besoins exprimés, d'échanges de stagiaires et d'entraînements spécifiques", détaille le porte-parole du RHDP.

Cette transition fait suite à la rétrocession du "camp d'entraînement de Lomo Nord aux FACI" le 17 septembre 2024, marquant une continuité dans le renforcement des capacités militaires nationales.

De nouvelles installations stratégiques

La base accueillera "le 1er Bataillon des Commandos et des Parachutistes de Côte d'Ivoire", une unité d'élite des FACI. Un centre de formation logistique et une école régionale des Systèmes d'Information et de communication y seront également installés.

Ces nouvelles infrastructures s'inscrivent dans "le cadre de la professionnalisation de notre armée", souligne Kobenan Kouassi Adjoumani, démontrant la volonté de modernisation des forces armées ivoiriennes.

Un renforcement des capacités nationales

Cette rétrocession représente une étape significative dans l'autonomisation des forces armées ivoiriennes. Elle permettra de développer des capacités de formation et d'entraînement sur le territoire national.

Le transfert s'accompagne d'un programme de collaboration continue entre les forces françaises et ivoiriennes, garantissant une transition progressive et le maintien des compétences techniques.
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